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Toutes les dispositions ont été prises par le gouvernement pour éviter tout appel à la violence et à l’insurrection en cette période marquée par l’élection présidentielle d’avril prochain. Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla l’a martelé ce dimanche 28 février 2021 sur l’émission ‘’Ma part de vérité’’ de Golfe TV.
« Aucun Béninois, aucun membre du gouvernement, aucun acteur politique ne voudrait revivre ce que notre pays a connu les 1er et 02 mai 2019 », a souligné le ministre porte-parole du gouvernement. Et ceci, observe-t-il, en raison des mêmes acteurs qui avaient appelé au boycott, qui ont fait preuve de terrorisme, qui ont affolé les Béninois en leur interdisant d’aller voter parce qu’ils ne retrouvaient pas leurs comptes et leurs intérêts. « Tout est mis en œuvre par le gouvernement afin que cette situation ne se reproduise. Toutes les dispositions sont prises », a insisté Alain Orounla. A en croire le ministre de la communication, le gouvernement a eu l’occasion de se prononcer là-dessus officiellement pour décourager et dissuader avant même que l’idée ne germe ou ne naisse, toute velléité, d’appel au boycott, à l’insurrection, et au terrorisme.
Selon le ministre de la communication, ce sont les acteurs politiques qui n’ont jamais le courage de leurs opinions qui instrumentalisent les concitoyens, et les plus jeunes.
Profitant de l’occasion, il invite chaque parent à parler à ses enfants, aux adolescents ou aux jeunes majeurs qui, pour lui, sont plus fragiles et plus faciles à manipuler. « Que chaque instituteur, chaque professeur, toute personne qui a de l’autorité, de l’influence sur les jeunes (les mineurs, les jeunes majeurs) parlent afin qu’ils ne se lancent pas dans cette aventure », a-t-il lancé.
« Que la sensibilisation soit faite », a recommandé le porte-parole du gouvernement car, « ce que nous avons en partage, c’est ce petit pays aux grandes potentialités ; les potentialités ne peuvent pas devenir des réalités si on rentre dans des affrontements et des confrontations où il peut y avoir des situations malheureuses ou préjudiciables ». « Nous ne voulons pas revivre, et le président de la République est le premier à vouloir l’éviter d’en arriver à des situations où on a été obligé de priver de liberté un certain nombre de compatriotes, et qu’il a fallu que le président soit amené à prendre une loi d’amnistie pour que ces jeunes (fauteurs de troubles), recouvrent la liberté, a-t-il ajouté.
Alain Orounla précise qu’il ne serait pas à l’avantage du pays que de telles situations se reproduisent et que le gouvernement soit obligé de sévir. A cet effet, il invite les acteurs, tous ceux qui peuvent avoir de l’influence à sensibiliser les citoyens vers des comportements de paix.
F. A. A.
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