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La Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB) accueille les 19 et 20 avril 2018, une rencontre régionale sur l’entrepreneuriat. 10 pays sont représentés pour discuter du financement et le développement de l’entrepreneuriat en Afrique de l’Ouest.
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) continue ses actions novatrices dans les pays en partage du français. Le cap est mis sur l’Afrique occidentale à travers Entreprendre Francophone, où l’OIF vient à l’appui de l’entrepreneuriat des femmes et des hommes. Pendant deux jours, promoteurs d’entreprises et jeunes entrepreneurs réfléchiront sur le thème : « Entreprendre en Francophonie, soutenir le développement et le financement de l’entrepreneuriat en français chez les femmes et les hommes ». Diverses communications et plusieurs panels vont meubler cette rencontre. Président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin, Jean Baptiste Satchivi, dit toute sa reconnaissance au secrétaire général de la Francophonie qui sans elle, cette rencontre ne pouvait être une réalité. « Toute ma reconnaissance à l’endroit de Michael Jean pour avoir permis avec ses équipes, que nos souhaits se concrétisent à travers la présente rencontre ». Pour lui, la chambre de commerce est particulièrement ravie de l’évolution des actions de l’OIF sur le Bénin. Il réitère sa gratitude à l’endroit du directeur de la coopération régionale de l’OIF qui a œuvré pour que la première édition de cette grande rencontre ait lieu à la CCIB. Selon le président de la CCIB, « l’Afrique connaît depuis environ une décennie un taux d’entreprenariat sans cesse croissant ». Le cas de la jeunesse fascine l’homme qui espère que les années à venir augure un développement économique si la tendance est maintenue. « Je constate au moins la détermination de la nouvelle génération à réfléchir de manière profonde aux difficultés du continent et apporter des solutions novatrices et durables. Je témoigne aussi d’une dynamique de prise de conscience absolue des Africains pour la promotion du secteur privé qui œuvre de manière directe pour le développement économique et social de nos peuples ». Aussi, estime-t-il que la flamme de l’entrepreneuriat qui naît dans le cœur des jeunes Africains est une chance pour le continent, une véritable force pour l’Afrique de savoir qu’il y a plus de 50% de cette jeunesse qui davantage sont entreprenants. « Une chance qu’il convient de protéger, d’entretenir et de renforcer puisqu’elle est destinée à jouer plus que jamais le rôle fondamental de contribuer significativement à terme au développement économique », affirme-t-il. Le processus d’opportunité et d’innovation que suscite l’entrepreneuriat selon Jean Baptiste Satchivi, engendre de manière irréfutable un changement technologique propice à la croissance économique. « C’est pour cela que la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin a résolument engagé dans toutes les réflexions au niveau national, continental et international qui positionnent l’entreprenariat comme un axe majeur et qui dès lors recherche les cadres le plus adaptés pour son développement », rassure-t-il.
L’espoir des pays membres
« Le sens de cette rencontre c’est d’abord de saluer les parcours des entrepreneurs », a rappelé le directeur de la coopération régionale pour l’Afrique de l’OIF, Eric Adja. Il montre que l’OIF sous la roulette de Michael Jean, a pour but de faire réussir les parcours, les personnes qui ont une vision parce qu’au-delà de la vision, il s’agit d’appartenir à des réseaux, à des organisations et surtout de pouvoir trouver sur son chemin des financements, des amis, des structures d’accompagnement. La rencontre de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin est un rendez-vous du donner et du recevoir, d’une rencontre, d’échanges entre générations. « Il s’agit de se rendre compte que le parcours de l’entrepreneur n’est pas un parcours solitaire mais un parcours avec un certain nombre de réalités, un parcours d’une communauté. Et le rôle de l’OIF, c’est cette communauté de destin », confirme-t-il. Par ailleurs, il adresse ses remerciements à l’endroit du gouvernement du Bénin qui a accepté que cette activité se déroule au Bénin. Représentant le ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’emploi, le directeur de cabinet, Nicolas Dandoga, tout en rappelant le thème de l’atelier se réjouit du choix porté sur le Bénin notamment la ville de Cotonou qui est le carrefour commercial et entrepreneurial. « Le choix du Bénin et de sa capitale économique témoigne de l’engagement de l’OIF aux côtés du gouvernement pour résoudre le problème de l’emploi des femmes et des jeunes par l’entreprenariat », souligne-t-il Pour lui, « le Bénin a signé un partenariat avec l’OIF relatif à la mise en place du programme de promotion de l’entreprenariat des jeunes qui vise à terme entre autres l’appui au renforcement de l’environnement entrepreneurial afin de faciliter la création et le développement d’entreprises formelles, potentielles sources de création de richesse et d’emplois et de les aider à saisir les opportunités de croissance et de développement ». Il s’agit donc d’une rencontre pour capitaliser et échanger les expériences acquises dans la sous-région. C’est alors que pendant deux jours et pour la première fois huit pays vont discuter sur les stories et l’entrepreneuriat. Selon Nicolas Dandoga « au Bénin la question de l’entrepreneuriat et de l’emploi représente une place importante dans le programme du gouvernement et bien d’actions ont été entreprises pour la survie des petites et moyennes entreprises ». C’est à Tatiana Yangoupendé, spécialiste des programmes de présenter l’OIF, ses objectifs et ses attributions. Elle a mis l’accent sur les pays membres, les représentations dans le monde et les actions de l’actuelle secrétaire générale qui a déjà l’accord du Canada pour sa reconduction à la tête de l’OIF à la prochaine rencontre des 84 chefs d’Etat et de gouvernement membres de l’organisation.
Giscard AMOUSSOU