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Invité sur AskGouv, le 21 novembre dernier, le directeur général de la Société nationale des eaux su Bénin (SONEB), rassure les populations après son interpellation sur la qualité de l’eau offert aux populations.
Depuis des années, certains citoyens se demandent si l’eau fournie par la SONEB n’est pas aussi dangereuse pour la consommation. Cette interpellation fait suite à plusieurs constats notamment la couleur de l’eau dans certaines localités. Selon Camille Dansou, « Nous utilisons à la SONEB pour le traitement des eaux, 4 produits selon la source d’eau que nous utilisons. Il s’agit de l’hypochlorite de calcium pour désinfecter, le sulfate d’alumine pour rendre d’eau claire, la chaux éteinte et la neutralyte qui sont utilisées pour diminuer l’agressivité de l’eau et la minéraliser ».
Le DG SONEB souligne que « l’échantillonnage qui est fait couvre l’ensemble de nos réseaux ». Pour la qualité, « je peux vous rassurer que l’eau de la SONEB ne peut rendre les gens malades. De plus, la SONEB dispose de laboratoires aux normes de l’OMS pour des contrôles réguliers de l’eau qui va dans les ménages », explique le directeur.
A tout cela, il faut ajouter les contrôles inopinés du laboratoire national du ministère de la santé sans oublier le partenariat avec la société belge « La Wallonie des Eaux ». Néanmoins, il fait remarque que « l’eau peut être potable à l’origine et devenir impropre selon les conditions d’hygiène de stockage dans les ménages. Dans ce cas, seule la sensibilisation sur les bons comportements peut nous permettre d’éviter de souiller les eaux fournies par la SONEB ».
En dehors de la qualité de l’eau, la question de sa distribution se pose puisque toutes les loclités ne disposent pas du précieux liquide vital. « Ni le gouvernement, ni la SONEB, ne font une politique sélective de distribution d’eau potable », martèle Camille Dansou. « Au contraire la politique en vigueur va à l’avantage des couches sociales les plus pauvres. Actuellement, les extensions se font dans ses localités peuplées sur financement du gouvernement et sur fonds propres de la SONEB. Cette année par exemple, l’extension a couvert un linéaire de 50 km dans les zones abritant les couches sociales démunies », a confié le directeur.
M. Dansou indique que « L’autre volet social est le coût d’adduction d’eau qui reste très bas pour permettre un accès massif. Il est de 50.000 FCFA contre un coût normal de 105.000 FCFA. Sur les 50.000 FCFA, l’abonné peut payer 20.000 FCFA avant l’adduction d’eau dans sa maison et payer les 30.000 FCFA restants sur 10 mois. Il en est de même pour le prix du mètre cube qui est de 198 FCFA pour la première tranche alors que le coût moyen de production d’un mètre cube d’eau est de 500 FCFA », a expliqué le directeur.
G.A.