1600 visiteurs en ce moment
Les hôpitaux et centres de santé publics continuent de subir les séquelles des mouvements de débrayage. 96 heures de grève renouvelables par tacite reconduction. C’est ce qu’ont décidé 21 syndicats du secteur de la santé réunis en collectif. Révoltés contre la décision du conseil des ministres traitant d’illégal leur mouvement de débrayage, les syndicalistes décident de la radicalisation des mouvements quitte à forcer la main au gouvernement de répondre à la satisfaction de leurs revendications. Avec le mouvement de débrayage qui passe de 72 h à 96h, le collectif des syndicats du secteur de la santé exige la restitution sans délai et sans condition des défalcations opérées sur salaire pour fait de grève au titre de l’année 2018. Une situation qui est venue se greffer sur leurs revendications de départ. Une situation qui plonge les hôpitaux et centres de santé publics dans un chaos total. Aussi, réaffirment-ils un refus catégorique quant à la privatisation des hôpitaux publics. Le gouvernement est invité à prendre en compte les propositions du collectif des syndicats dans le cadre des réformes en cours dans le secteur de la santé. C’est au regard de ces exigences qu’ils décident de la paralysie totale du secteur de la santé au Bénin. Les centres de santé publics sont donc en cessation provisoire de travail jusqu’à la résolution de la crise.
Giscard AMOUSSOU