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La phase répressive de l’opération de libération des trottoirs, terre-pleins centraux et emprises de voies publiques a démarré ce mardi 7 mars 2017 dans la commune d’Aplahoué.
A la devanture de l’hôpital de zone sanitaire d’Aplahoué, comme au centre-ville d’Azovè, les baraques métalliques comme de fortune, étalages et murs décoiffés et non dégagés par les propriétaires, n’ont pas résisté à l’action du bulldozer.
Dans la ville d’Azovè et particulièrement sur les principales artères, la bousculade était au rendez-vous dans le rang des commerçants, revendeurs et revendeuses qui ne croyaient toujours pas à l’effectivité de cette opération.
Selon le préfet Christophe Mègbédji, la sensibilisation qui a commencé depuis près de deux mois a porté et il y a lieu de féliciter les citoyens qui ont compris le sens de la libération des espaces publics et se sont mis à l’œuvre.
Pour lui, la répression qui a démarré ce mardi se fait avec un visage humain car, explique-t-il, « lorsque j’arrive au niveau d’un bâtiment et que je vois l’habitant sur la toiture en train d’enlever les tôles, je ne peux pas demander au machiniste de le tuer mais je lui intime l’ordre de descendre et nous continuons d’abord ».
Toujours selon le préfet Mègbédji, la décision du gouvernement de libérer les espaces publics aide la mairie d’Aplahoué à appliquer son lotissement puisque souligne-t-il, « il y a des gens qui ont même les bornes de lotissement dans leurs chambres ».
Pour cette phase de répression, ce sont les quinze (15) mètres de la ligne médiane qui sont libérés pour le moment de part et d’autre de la voie nationale ou celle inter-Etats. Quant aux cinq (05) mètres restants pour la route inter-Etats, le préfet a expliqué qu’il revient au gouvernement de voir avec les riverains.
Armel TOGNON