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Le Président de Espoir Fc de Savalou est mécontent et il menace. A travers une correspondance adressée au Président de la Fédération béninoise de football (FBF) en date du 23 septembre 2016, il fustige le traitement infligé, à son club, Espoir FC, et aux clubs qualifiés pour les play-offs lors du championnat organisé par le Comité de Normalisation. Il qualifie de "massue" l’argument avancé par Anjorin Moucharaf et son Comité exécutif pour réintégrer les clubs qui ont quitté la compétition à cause de subventions non reçues, ceux qui ont opté pour cette même attitude pour convenance personnelles et aussi ceux qui ont emprunté ce même chemin pour insuffisance de moyens financiers. Gilles Gbaguidi rappelle au Comité exécutif de la FBF que Espoir FC de Savalou, depuis ces deux dernières saisons inachevées a occupé la première place en ligue 2 et ne saurait accepter, pour une troisième fois, un tel traitement. Gilles Gbaguidi, voudrait savoir par quelle magie, on fait monter des clubs de la D3 en ligue2 et on fait du surplace en ligue 2 et en ligue 1. Toujours leader de tous les championnats arrêtés de bonne ou de mauvaise foi, Gilles Gbaguidi demande que la même décision soit appliquée à tous les niveaux. S’agissant de la supposée lettre adressée au Ministre des sports par le Président Rigobert Koutonin, au nom des clubs sous le mandat du Comité de normalisation, le Président de Espoir FC de Savalou se demande où et quand ce dernier a-t-il été élu et mandaté pour. " Comment un Président dont le club n’est pas qualifié pour les playoffs se permet le droit de réclamer des choses au nom de ceux qui sont qualifiés ?" Se demande-t-il. Face à tout ceci, il est demandé à Espoir FC de Savalou, comme à Akanké FC de Tchètti, à Delta FC de Glazoué et autres de jouer leurs matches à domicile à Bohicon au lieu de Savalou, pour faute de disponibilité de pelouse adéquate à Savalou. Ainsi, c’est toute la jeunesse de Savalou et du centre nord bénin qui sont privée de son sport favori. Gilles Gbaguidi se refuse d’être " complice " de cette situation.
Par Pérez LEKOTAN
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