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Ils ne sont pas prêts à reprendre le chemin des classes sans la rétrocession des défalcations sur salaire. C’est ce qui ressort de la déclaration liminaire du front d’action des syndicats de l’éducation. Selon les enseignants, la dernière rencontre de dialogue du 13 mars dernier présageait de la fin des mouvements de grève. Mais les syndicats estiment que cela s’est soldé par un échec. Les propositions alléchantes faites par le gouvernement n’est pas une solution satisfaisante à leurs revendications. Les diverses primes et allocations au nombre des six arrêtés d’application des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire, s’élève à 28 000 francs annuellement, soit 2.333 francs mensuellement. La question de l’indexation des salaires des différents statuts particuliers ne semble selon eux préoccuper le gouvernement de même que les autres points de revendications. Selon les enseignants réunis au sein du front, on ne note aucune avancée significative contrairement à ce que sert le gouvernement. Les problèmes relatifs à la carrière n’ont connu aucune avancée réelle. Mis à part ces revendications, le front rappelle que près de 2000 enseignants de la maternelle et du primaire sont sans salaire depuis une dizaine d’années. Plusieurs autres points de revendication qui n’ont pas une préoccupation du gouvernement ne sauraient êtres laissés en rade. C’est ce qui maintient le front dans sa position de jusqu’auboutisme. Le Front prend donc acte de l’échec des négociations entre le gouvernement et les centrales et confédérations syndicales. Tout en félicitant les militantes et militants pour leur détermination sans faille malgré les intimidations, il exhorte les camarades de lutte à poursuivre le mouvement de 96h tacitement reconductibles toutes les semaines jusqu’à satisfaction totale des revendications. Le front rend le gouvernement responsable de toutes déconvenues qui découleraient de la non satisfaction des revendications.
A. G.