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C’est la salle de conférence du ministère du travail et de la fonction publique qui a servi de cadre au lancement du projet « Sauvons les médias traditionnels, médias sociaux et la presse en ligne ».
La cérémonie s’est déroulée devant une forte mobilisation des professionnels des médias et des consommateurs de la presse.
Donner un nouveau sens au métier de journalisme au Bénin à travers la vulgarisation du code du numérique. C’est le combat de l’actuelle mandature de l’Observatoire de l’éthique et de la déontologie dans les médias (Odem).
Le président du comité d’organisation du lancement dudit projet, Adrien Tchomakou, a déclaré que « l’avènement du numérique crée de bouleversements dans le secteur des médias, tant sur le fonctionnement des organes de presse que sur leur devenir ». Il indique que « la convergence numérique entraîne petit à petit une confusion des métiers ».
« L’émergence de nouveaux acteurs, la multiplication des nouveaux supports et services de communication numérique, le changement du comportement des consommateurs amènent à repenser le modèle de la presse béninoise », a-t-il indiqué.
La Présidente de l’UPMB, Zakiath Latoundji, salue l’initiative. Elle confie que L’Upmb se réjouit de cette initiative et ajoute qu’« Un projet de vulgarisation du code du numérique et des médias ne peuvent qu’être salué ». Zakiath Latoundji souligne que « L’objectif est de permettre l’appropriation du code à tout le monde. L’approche utilisée est à saluer. L’UPMB reste disponible à soutenir l’initiative ».
Saturnin Hounkpè, 1er Vice président CNPA, fait le constat qu’aujourd’hui le numérique prend le dessus sur tout. Déplorant la situation, il souligne que « Ce que nous observons est que notre mode de gestion disparaît ». « Je voudrais rassurer l’Odem que nous sommes disponibles à soutenir l’action », a-t-il ajouté.
Le président de l’Odem, Eric Sounnouvi, explique sa vision du projet. « L’arrivée du numérique a été accueillie avec tous les problèmes. Les déviances constatées risquent de mettre à mal la cohésion, la stabilité de l’Etat », a-t-il indiqué.
« Les professionnels des médias, vous les voyez professionnels dans leur rôle mais quand ils sont sur les réseaux sociaux, c’est les déviances totale, l’amateurisme », a-t-il déploré.
« Nous avons pensé qu’il faut vulgariser le livre 6 du code du numérique », a-t-il indiqué. A l’entendre, il s’agira de mettre un numéro vert à la disposition des consommateurs pour leur permettre d’opiner. Il sera question aussi de la création des clubs de redevabilité médias consommateurs. Le projet entend aussi et surtout vulgariser le code du numérique en son livre 6 et à le traduire en cinq langues afin de permettre aux radios locales de l’utiliser pour sensibiliser les populations à la base.
« Nous savons que la liberté de la presse est un des fondamentaux de la démocratie. Mais cette liberté doit être encadrée pour éviter des dérapages››.
‹‹Je ferai tout mon possible pour les accompagner dans cette mission », a promis Arlette Dossou-Yovo, la marraine du projet.
G.A.
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