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Le directeur de cabinet du ministère du travail et de la fonction publique, David Vidéhouénou a procédé à l’ouverture ce mardi 07 Novembre, de la session extraordinaire de l’année 2017 du Comité consultatif paritaire de la fonction publique (CCPFP). Les travaux de cette session seront consacrés à l’examen des actes portant statuts particuliers des corps des enseignants du premier degré et celui des agents de la police environnementale.
A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du ministère du travail et de la fonction publique a déclaré que cette session revêt une importance capitale car elle réunit autour d’actes portant statuts particuliers de deux importantes composantes de l’administration, à savoir la police environnementale qui, selon lui, n’a pas fait objet d’une organisation appropriée et n’a pas été dotée de statuts particuliers à l’instar des autres corps de police et assimilés, et des personnels enseignants de l’enseignement du premier degré.
Pour remédier à la situation au niveau de la police environnementale, « le comité consultatif paritaire de la fonction publique est invité à donner son avis technique au terme des travaux sur l’avant-projet de décret portant statuts particuliers des corps des personnels de la police environnementale », a-t-il précisé.
Pour ce qui concerne les personnels de l’enseignement du premier degré, les travaux de cette session seront également consacrés aux articles 3, 34, 44 et 49 du décret n°2015-593 du 21 novembre 2015 portant statuts particuliers des corps des personnels enseignants de l’enseignement du premier degré. Ces articles, selon David Vidéhouénou, pose quelques difficultés que l’expertise avérée du CCPFP contribuera à résorber.
Selon le représentant des centrales syndicales, Michel Kissi, « le statut particulier ou général d’agent de l’Etat est un instrument juridique, qui planifie et organise l’évolution de la carrière des agents de l’Etat ». « Si cet instrument juridique est mal cadré, son application sur le terrain posera donc de problème », a-t-il souligné.
F. Aubin AHEHEHINNOU