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Après plusieurs mois d’absence sur la scène politique, l’ancien ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Armand Zinzindohoué, invité dans l’émission ‘’Cartes sur table’’ de la Radio Océan FM ce dimanche 18 Mars 2018, s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité. Se prononçant sur la loi N°2017-41 du 29 Décembre 2017 portant création de la Police républicaine, Armand Zinzindohoué pense que ‘’c’est une réforme obligatoire et pertinente’’. Pour lui, le Bénin est un et indivisible. Et, pour ce même Bénin, il y a deux forces avec deux commandements différents pour une même mission. Parfois, dans certaines zones, ces deux forces sont face à face, ‘’nez à nez’’ et on note une concurrence entre elles, a déploré l’ancien ministre. Pour avoir opéré cette réforme, il estime que Patrice Talon est un homme exceptionnel qui rentre dans l’histoire. En son temps, les réflexions ont été menées mais il manquait de courage car autrefois, la gendarmerie ne relevait pas de son ministère, a-t-il rappelé avant de proposer le recrutement d’agents pour améliorer le ratio sécuritaire extrêmement faible. M. Zinzindohoué invite les populations à collaborer et signaler aux forces de sécurité publique, tous les faits anormaux qu’elles auraient constatés dans leurs différentes localités.
Après son limogeage suite à l’éclatement de l’affaire ICC Services et consorts, une décision de poursuite a été votée contre lui au parlement le 25 Février 2013, a rappelé l’ancien ministre. Dans ce dossier, Armand Zinzindohoué affirme qu’il est blanc comme neige. « Je ne suis impliqué ni de près, ni de loin à quelque chose », a-t-il martelé avant de préciser qu’il a comparu quatre fois au moins devant un collège de trois juges. ’’Après les enquêtes, j’ai été déclaré innocent et lavé de tout soupçon et aucune charge n’a été retenue contre moi’’, s’est-il réjoui. Pour Armand Zinzindohoué, cet incident est un coup bas politique et en politique, il faut s’attendre à ces genres de situation. Il dit avoir subi de nombreux préjudices dans cette affaire mais laisse tout à Dieu et n’en veut a personne.
F. Aubin AHEHEHINNOU