998 visiteurs en ce moment
Après les fausses informations sur les réseaux sociaux et les polémiques autour de la liste des établissements privés d’enseignement supérieur qui circulent de réseaux, le directeur Etablissements privés d’enseignement supérieur (EPES), le professeur Dodji Amouzouvi, reçu sur Canal 3 donne des précisions. C’était dans la soirée de ce vendredi 2 novembre 2018.
« Je voudrais du haut de cette tribune redire une fois encore ce que j’ai déjà dit à tous les promoteurs d’établissements privés d’enseignement supérieur. Il n’y a pas une liste officielle des établissements privés d’Enseignement Supérieur rendue publique. Qu’ils soient agréés, qu’ils soient autorisés à ouvrir cette année, qu’ils soient suspendus, qu’ils soient fermés ou réservés, cette liste n’est pas encore publiée », souligne le directeur des établissements privées d’enseignement supérieur. Le professeur Dodji Amouzouvi explique que le processus qui a commencé depuis Mai 2017 est arrivé à son terme néanmoins la liste n’est pas encore sortie.
« Puisque c’est une première, il faut prendre les précautions pour s’assurer que tout se fait dans les règles de l’art. Tout est fin prêt, et je puis vous dire que dans les jours ou les heures qui viennent, cette liste sera publiée », a indiqué M. Amouzouvi.
Il précise que la liste est mise à la disposition de l’autorité, après le travail, aussi bien des comités techniques que des Commissions techniques du Conseil Consultatif National pour l’Enseignement Supérieur qui regroupe des membres issus de par moins de six ministères, de la société civile et mêmes des représentants dûment désignés des promoteurs des établissements privés d’enseignement supérieur. « Nous sommes dans une grande première et il s’agit de l’agrément des Établissements Privés de l’Enseignement Supérieur », se réjouit-il.
La révolution dans le secteur
Pour le professeur Amouzouvi, « les textes sont durs mais ce sont les textes. Lorsqu’on lit les différents textes qui régissent le fonctionnement des établissements privés d’enseignement supérieur, quand on voit les différents documents servant de guide de l’usager depuis des années, les pièces à fournir sont connus ». Il défie les établissements qui estiment ne pas recevoir l’information. « Depuis Janvier 2018 où l’information est officiellement donnée aux établissements privés d’enseignement supérieur qui ont émargé et les cahiers de transmission sont à la direction générale pour preuve et à qui on a dit 16 Août 2018, donc huit (08) mois de préparation pour réunir les pièces et les déposer, il en a qui reviennent en Septembre, en Octobre, dire qu’ils n’ont été informés qu’il y a 5 jours. C’est un mensonge », s’indigne-t-il.
Le Depes souligne que « Quand on investit un domaine, on s’occupe de connaître les règles qui régissent cette activité. Donc, les EPES ne sont pas excusables même si on peut comprendre ça. Et c’est à cela nous nous attelons en mettant à disposition les textes afin que plus personne ne les piétine ». Dodji Amouzouvi explique par ailleurs que « pour le travail qui a été fait, le paquet est mis pour que désormais en quittant le régime premier précaire qui est le régime d’ouverture pour venir vers le régime de l’agrément, les établissements puissent obtenir l’agrément de leur établissement et de leurs filières. C’est donc un bon début pour que plus rien ne soit comme avant ». Il met en confiance les étudiants et leurs parents car confie-t-il, « À l’issue de la publication de la liste, la possibilité sera donnée aux promoteurs de réclamer. Il y aura une deuxième délibération. À partir de ce moment, la liste définitive sera publiée au bout d’une semaine après la publication de la liste provisoire ». Une fois cette étape bouclée, le processus d’homologation démarrera et « un soleil nouveau se lèvera sur le secteur des établissements privés d’enseignement supérieur », à conclu.
G.A.