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La journée 11 mai a été consacrée mondialement à la célébration de la mort de Bob Marley, le pape du reggae. Au Bénin, l’événement est un peu passé inaperçue à cause de la conjoncture économique et de la lutte efficace contre la drogue dans le pays. Néanmoins, pour certains, c’est l’occasion rêvée de consommer à visage découvert, des joints, le chanvre indien et autres stupéfiant malgré les interdictions et les sensibilisations.
Hier au Bénin, il a fait chaud au Bénin et les gens malgré tout ont vaqué à leurs occupations tout en tendant les oreilles ou en ouvrant les yeux pour savoir le contenu du très attendu Conseil des ministres à un moment où on parle ici et là de nominations en cascades en perspective. Parallèlement, on a noté en ce 11 mai, jour anniversaire de la mort du légendaire Bob Marley, un silence assourdissant concernant les traditionnelles manifestations organisées dans ce cadre par le passé. Dans les bars, hôtels, restaurants, sur les places publiques, au campus d’Abomey-Calavi par exemple, on a pas eu vent de concert, d’exposition, de parade, d’exposé pour célébrer la journée du 11 mai. Dans la journée, quelques radios ont évoqué l’anniversaire de la mort du grand artiste jamaïcain et la vie de l’artiste à travers une virgule musicale. On a compris. Cette année, les adeptes ou mélomanes du reggae ont adopté une autre manière de fêter leur idole disparue vu la cherté de la vie et l’efficacité de la lutte contre les stupéfiants au Bénin, sans oublier les campagnes de sensibilisation contre la drogue et le port des dreads locks, cette forme de tresse avec les cheveux sous formes de lianes sauvages. Ils ont choisi de rester chez eux ou d’aller se cacher quelque part pour danser et pour fumer un peu de drogue. Il faut se déplacer dans certains coins et ghettos pour faire le constat. Cette nuit, nous avons fait le tour de certaines voies de Cotonou, circulé le long de la clôture de l’ancien cimetières de Cotonou, quelques plages et certaines places publiques. Le constat est flagrant, l’odeur de la marijuana, du cannabis ou du chanvre indien. On a du mal à faire la différence entre les reggae men toxicomanes et délinquants. Tous se font passer pour des adeptes de Bob Marley. Et la première chose à faire, la consommation du stupéfiant. Il ne soucie guère de leur santé. Mais le comble est qu’une fois les stupéfiants consommés, places aux délits de tout genres. La sécurité n’est plus garantie, puisque dans le rang des reggae men, il y en a de mauvais, véritables délinquants ou voyous.
Contrairement à ce qu’on constate, Bob Marley n’est pas seulement un consommateur de stupéfiant. Ce qu’il faut plus retenir de Robert Nesta Marley, c’est ce qu’il nous enseigne. Evitons de nous concentrer seulement sur la fumée. Il y a mieux !
Par : Marie Soeur Tampily
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