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Les députés sont de nouveau sollicités pour aider la justice dans la recherche de la vérité. Une nouvelle demande de levée de l’immunité de deux députés a été adressée par le procureur de la République au président de l’Assemblée nationale. Il s’agit de Simplice Dossou et Garba Yaya.
L’étau se resserre désormais contre les députés. Après le feuilleton Djènontin et consorts, c’est le tour de Simplice Dossou et Garba Yaya. Une fois de plus, le procureur invite les députés à statuer sur la levée de l’immunité de ces deux députés sur qui pèsent des soupçons divers. A Simplice Dossou, il serait reproché le détournement des primes de patrouilles des policiers d’un montant de 350 millions de francs CFA débloqués par le gouvernent de Yayi alors qu’il était ministre de l’intérieur. L’affaire avait créé en son temps quelques bruits de bottes apaisés par les supérieurs hiérarchiques de la police. Quant à Garba Yaya, il s’agit de l’organisation frauduleux des concours au profit du ministère de l’économie et des finances en août 2012. Alors qu’il était directeur de recrutement des agents de l’État, les dudits concours qui ont fait couler beaucoup d’encre et de salive ont dû être annulés avec toutes les conséquences causées à l’État et aux citoyens.
L’aboutissement de ces deux dossiers instruits par le procureur de la République permettront à la justice de faire la lumière sur ce qui leur est reproché.
Alors que le parlement est dans la dynamique d’aider le gouvernement dans son combat contre la corruption et l’immunité, il est clair que la demande de levée de l’immunité de ces deux députés obtiendra un écho favorable à l’hémicycle.
Un nouvel test de plus.pour ces derniers.
Ces demandes de levée d’immunité des députés soupçonnés d’être impliqués dans des affaires montre que Patrice Talon a décidé de faire de la lutte contre la corruption et l’impunité, une référence de son quinquennat. Et cette lutte a besoin de l’accompagnement de tous. Comme l’a dit quelqu’un, l’Assemblée nationale ne doit plus être perçue comme le refuge des délinquants financiers.
Giscard AMOUSSOU