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Une session de formation portant sur les techniques d’évaluation et de mise à jour de l’outil de calcul des coûts logistiques s’est ouverte, ce mercredi 7 juin, à Cotonou, avec la participation des représentants des centrales d’achat membres de l’Association africaine d’achat de médicaments essentiels (ACAME) et du Fond mondial au Bénin, informe l’Agence Bénin Presse.
Cet atelier, selon le directeur général de la Centrale d’achat de médicaments essentiels et consommables médicaux (CAME) du Bénin, Ogoutadé Kokou Afogbé, vise à mettre en place un outil informatique mis à jour et une version plus évoluée et plus élaborée pour évaluer les coûts des prestations logistiques des centrales d’achat au profit des partenaires.
Le directeur général de la CAME a expliqué que les centrales d’achat sont chargées d’acheter, de stocker et de distribuer pour le compte des programmes qui sont chargés de la mise en œuvre des actions prévues pour lutter contre les affections prioritaires comme la tuberculose, le Sida et le paludisme.
« Cette activité induit des coûts que les centrales d’achat préfinancent et c’est pour cette raison que nous mettons en place un outil de calcul des coûts logistiques qui permet de calculer à peu près juste, les différentes prestations des centrales d’achat pour qu’il n’ait pas de moins perçu ou de trop perçu », a-t-il précisé.
Les participants à l’atelier de Cotonou avec l’aide d’Expertise France représenté par Amadou Mactar Koné, vont analyser les forces et les faiblesses du système et les difficultés liées à la mise en place de l’outil dans les autres centrales.
Un an après la mise en œuvre de cet outil technique, cet atelier est d’une importance capitale, a dit M. Aser Minougou, Coordonnateur de la cellule de gestion de l’ACAME en précisant que les responsables de la CAME du Bénin en exploitant cet outil avec les partenaires, ont exprimé quelques besoins d’éclaircissement par rapport à l’utilisation efficiente de cet outil afin de raffermir la position des centrales d’achat dans les négociations avec les partenaires sociaux.
Armel TOGNONCa