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Les forces de l’opposition se sont retrouvées ce jour, mercredi 20 mars 2019 au siège des FCBE à Gbèdjromèdé à Cotonou. Occasion pour dire leur désapprobation face à la manière de conduite du processus devant conduire à l’organisation d’élections inclusive.
Selon la déclaration de l’opposition "La crise électorale ouverte depuis le 1er février 2019 par l’introduction frauduleuse du certificat de conformité dont le dessein est d’exclure les partis de l’opposition des élections d’une part et d’autre part de repêcher les partis du chef de l’Etat qui jusque-là n’existaient dans aucun registre de l’Etat continue de défrayer la chronique". Faisant l’historique de ce qui s’est passé jusque-là et les différentes propositions faites pour la sortie de crise, l’opposition pense que la démarche du chef de l’Etat qui jusque-là continue de prendre part aux discussions, n’est pas de leur goût.
Elle s’étonne de ce que circule sur les réseaux sociaux un document faisant état d’un consensus retrouvé avec la classe politique et qui projette même la révision de la Constitution. Elle souligne que " Ce document qui serait le fruit des réflexions d’un groupe de travail dont les travaux sont en cours ne constitue pas un consensus retrouvé avec la classe politique et témoigne par la même occasion du manque de sincérité des auteurs et commanditaires de telles manipulations". Entre autres exigences, les forces de l’opposition insiste sur la suspension du processus électoral afin de témoigner de la bonne foi du Chef de l’Etat dans la recherche du consensus prôné. Elle dit " non à la révision de la Constitution agitée par certains acteurs comme solution dans la crise et insiste sur la tenue à bonne date et dans les délais constitutionnels des élections législatives".
L’opposition reste figée dans sa posture puisqu’elle semble ne pas avoir confiance au processus d’étude des lois dérogatoires en cours.
G.A.