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L’opération de libération des espaces publics s’est poursuivie vendredi dernier au quartier Ste Cécile à Cotonou. Beaucoup de casses ont été opérées dans le lot des parcelles situées en face de l’église Ste Cécile, où des habitations en matériaux précaires (bambou) occupent l’espace public depuis le recasement du quartier dans les années 80. L’opération a créé beaucoup de sinistrés au sein des populations autochtones. Par ailleurs, lors des casses, le bulldozer a endommagé des puisards et des fosses septiques, ce qui crée des nuisances pour les riverains et pour l’environnement. Dans ce quartier qui est l’un des plus insalubres de la capitale économique, certains autochtones ont remblayé les berges lagunaires pour y construire des habitations de fortune. D’autres ont carrément aménagé des maisons sur pilotis sur le lac.
Si certains saluent l’opération pour l’assainissement du milieu, d’autres critiquent les problèmes sociaux qu’elle engendre.
D. M.
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