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Au Pavillon Vendôme à Paris , Patrice Talon a brisé la glace du scepticisme et noyé les préjugés lors d’une rencontre historique avec la diaspora béninoise.Placé dans la charrette de l’intoxication avant le rendez-vous de vérité , le chef de l’Etat a vite remis les pendules à l’heure et mis ses incurables détracteurs sur les béquilles.
L’entrée en matière avait déjà valeur de défi : “je répondrai à toutes vos questions sans retenue…plus vos questions seront impertinentes , plus nous vous dirons la vérité”. Talon chauffait ainsi les envies mais contrariait le réflexe de la coterie qui, dans l’illusion, brassait précocement ses chimères.
Evidemment, le PAG était au menu. Mais la supposée visite manquée avec Emmanuel Macron a provoqué l’emballement. Les commérages sur l’état de santé du chef de l’Etat n’ont jamais quitté l’actualité. Ils sont d’ailleurs réchauffés. 2021 et la question de la candidature unique ont réglé les pôles politiques , tourné les langues. et fait valser les esprits. D’une sérénité rare et inaltérable ,Talon a libéré les consciences de la pollution de l’intoxication. il a opposé l’esthétique , la rationalité, l’humilité, l’ouverture d’esprit, l’éloquence et l’élégance à l’adversité de l’escouade anti-rupture.
Sur le PAG,l’outil et la boussole de la rupture, Talon et ses ministres Agbénonci Wadagni. et Homécky ont semé l’espoir et raffermi les espérances. La connexion avec le futur est évidente. Les réformes et les chantiers bouclent des perspectives rayonnantes.Tombées sous le charme du PAG les composantes de la diaspora ont rivalisé de surenchère dans les superlatifs. et les lauriers , loin des crachats et pierres lancées instinctivement par le lobby de l’intoxication.
Refrain de polémistes forcenés sur l’artificielle affaire de visite à l’Elysée. Et pourtant la mer ne s’est pas dérobée pour que s’installe la crainte d’un naufrage de la diplomatie. La rebuffade agitée sur les réseaux sociaux n’était qu’une invention. Simple question d’agenda des deux chefs d’Etats béninois et français. “Chacun a sa braise”. Talon n’est pas obsédé par le parapluie français pour faire vivre au Bénin un destin de satellite. L’éclairage à la diaspora devrait fermer les vannes des affabulations et assécher les rigoles d’une vaine diversion.
Auréolé d’un ancrage national sans faille , Talon n’a point besoin d’orbite lointaine et de servitude pour rebâtir les fondamentaux du pays, lui qui a vocation “d’être porté en triomphe en fin de mandat”. Le PAG est porteur d’un avenir meilleur. Le grand réformateur est sur la bonne voie.
Et la santé du Président plébiscité en mars 2016 ? Annoncé mort , le “revenant ” de la Marina est toujours maître du jeu. “Les contrôles montrent que je vais bien” rassure-t-il sous un tonnerre d’applaudissement dans une salle archicomble et conquise. Preuve de la grande forme du Président : 4 heures intenses de parole avant que le leader héroïque ne s’éclipse dans l’embrasure colossale des portes de 7 place Vendôme.
La question de 2021 est revenue au galop. Les députés avaient, dans une tragédie politique, rejeté le mandat unique et donné, par ricochet , feu vert au promoteur du nouveau départ de briguer une deuxième fois la présidence. C’est à cheval que Talon avisera. Dans les honneurs et la gloire. Assurément.
Sulpice Oscar Gbaguidi