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L’initiative prise par le gouvernement de la rupture relative au recensement administrative à vocation d’identification de la population (RAVIP) retient l’attention de certains chefs d’Etat de la sous-région Ouest-Africaine. Le Togo, le Nigéria, le Ghana, le Niger et le Burkina Faso… tous ces pays suivent de très près tout ce qui se fait au Bénin au sujet du RAVIP.
L’initiative prise par le président Talon et son gouvernement et qui a pour objectif de moderniser et de rendre fiable l’Etat civil au Bénin intéresse bon nombre de pays dans la sous-région contrairement aux critiques de certains leaders politiques et bien d’autres acteurs qui soupçonnent la mise en place d’un instrument de fraude lors des prochaines élections. L’expérience béninoise bien qu’étant à sa phase de démarrage, a commencé par convaincre des chefs d’Etat puisqu’un numéro d’identification unique sera attribué à chaque citoyen et que cela permettra beaucoup d’autres facilités pour l’obtention des cartes nationales d’identités, les passeports, les cartes professionnelles… Cette carte RAVIP est établie pour simplifier les diverses formalités administratives. Désormais, l’Etat dispose d’un registre national de la population et des registres communaux pour l’élaboration des politiques de développement des différentes régions. Des observateurs politiques ont appréciés à sa juste valeur l’initiative, et les chefs d’Etat ouest-africain sont convaincus que ce projet est un véritable outil de développement national contrairement à certaines affirmations gratuites qui veulent faire croire que c’est un outil politique capable d’empêcher la transparence des élections. Les béninois n’ont plus de raison de douter de cette opération qui doit permettre à chaque citoyen d’avoir un numéro d’identification, une carte personnelle. Alors, si des chefs d’Etat sont intéressés par l’initiative, est ce qu’il y a raison de douter de ce projet sur la base de simples suspicions ? En tout cas, les Béninoises et les Béninois ont la liberté de critiquer et d’avoir des réserves sur l’initiative surtout, s’ils savent que les expériences antérieures ont été entachées d’irrégularités et d’insuffisances et qu’un nouveau pouvoir a pris la résolution de corriger le tir et de faire en sorte qu’il y ai des informations plus fiables au niveau des états civils et contribuent à la modernisation tout en créant des facilités aux citoyens et permettre à la l’Etat d’avoir des bases de données au sujet de la population entière. Ceci permettra une meilleure planification des investissements. Voilà la réalité de cette initiative prise par le gouvernement de la rupture et du nouveau départ.
AGOSSA CHARLES/LE GRAND MATIN
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