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" L’USL est prête à aider à une révision de la constitution sans référendum portant sur des points rendant la justice vraiment indépendante et à retirer l’immunité à tous les politiques". Ce sont les propos tenus ce dimanche sur Soleil FM par le secrétaire général adjoint de l’Union Sociale libérale (USL).
Le parti de Sébastien Ajavon se dit prêt à accompagner la révision de la constitution. Ce qui était impossible, il y a encore quelques mois. Loin de nourrir la polémique, on est maintenant convaincu que les rejets du projet de révision et de l’amendement de la loi fondamentale étaient téléguidés. Aujourd’hui, la télécommande décide de travailler à avoir le consensus autour du projet qu’elle a combattu.
Contrairement à ce qu’on pouvait attendre, le secrétaire général adjoint de l’USL annonce que l’opposition sortira dans les jours à venir une proposition de révision constitutionnelle. Pour cela, il invite le BMP à soutenir ledit projet. " L’opposition les aidera à y arriver au parlement", confie Géraldo Gomez. C’est déjà un pas de reconnaître que le blocage du projet n’est pas une volonté des députés de la minorité mais de l’instruction issue du noyau dur de l’USL. Aujourd’hui, les acteurs du refus de la révision prennent du recul et entendent aider à la réalisation de ce projet cher au chef de l’État.
En attendant de voir le texte qui sera soumis au parlement, il faut dire que le projet de révision de la constitution est toujours d’actualité et tient aussi à cœur aux opposants.
Depuis la guéguerre entre le BMP et la minorité parlementaire suite au rejet à deux reprises des projets portés par la majorité, on se rend compte que la révision de la constitution du 11 décembre 90 est toujours la préoccupation des politiques. Même si certains estiment que c’est la meilleure constitution, il faut reconnaître qu’elle a des failles qu’il faut corriger.
La guerre va-t-elle continuer après l’introduction du prochain projet ? Difficile de le dire puisque le prochain projet n’est ni porté par le gouvernement ni pas les députés soutenant ses actions. L’opposition doit aussi attendre du BMP, le feedback de son comportement.
Paul Tonon
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