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L’honorable Claudine Afiavi Prudencio, Présidente de l’Union pour le Développement d’un Bénin Nouveau (UDBN) était ce samedi 20 Janvier à la salle Majestic de Cadjèhoun de Cotonou, aux côtés des responsables du FDU (Alliance des Forces Démocratiques) qui tenaient le congrès de leur Alliance. A cette occasion, la députée de la sixième circonscription électorale (Abomey-Calavi, Sô-Ava, Zè), a délivré un message plein de sens
Dans son adresse, Claudine Afiavi Prudencio, Présidente de l’UDBN a signifié qu’il ne faudrait plus remettre à plus tard ce qui doit être fait maintenant. Allusion faite au réforme du système partisan, elle déclare : « Nous n’avons pas le droit de remettre les réformes à plus tard. »
Dans une franchise qui lui sied, la Présidente du parti Union pour le Développement d’un Bénin Nouveau (UDBN), a réaffirmé son soutien à la série de réformes en cours dans notre pays. » Ensemble, nous avons décidé de soutenir le régime de la Rupture et du Nouveau Départ, du Président Patrice TALON. », a-t-elle déclaré. Ce fut aussi une occasion pour l’honorable Afiavi Prudencio de déclarer du haut de cette tribune, le soutien entier, franc et inconditionnel de l’UDBN au Chef de l’Etat Patrice Talon.
Veuillez trouver ci-joint l’intégralité de son discours.
Discours à l’occasion du congrès de l’Alliance FDU
Monsieur le professeur Mathurin Coffi NAGO, Coordonnateur National de l’Alliance FDU
Honorables députés à l’Assemblée nationale, chers collègues,
Mesdames et messieurs les chefs de partis politiques et leaders d’opinion,
Mesdames et messieurs les élus communaux et locaux,
Majestés, têtes couronnées, notables et dignitaires de toutes les localités,
Braves militantes et militants de l’Alliance FDU
Distingués invités,
Chers amis congressistes,
Mesdames et messieurs,
Ma présence à vos côtés ce jour, samedi le 20 janvier 2018, au-delà des civilités d’usage que je dois à l’ancien président de notre parlement, est un devoir de reconnaissance à l’endroit d’un leader politique qui a marqué l’histoire des 5ème et 6ème législatures de l’Assemblée nationale.
En effet, le professeur Mathurin Coffi NAGO a su diriger avec dextérité, efficacité, courage et réussite, les travaux de notre parlement, pendant huit ans et le bilan qui en a été fait a été jugé positif à plus d’un titre.
Comme lui-même s’en défendait, trois objectifs ont guidé les actes qu’il a eu à poser à la tête de l’Assemblée Nationale, à savoir, la promotion de la démocratie, la promotion de la bonne gouvernance, et la préservation de la paix et de la sécurité.
Sous son leadership, beaucoup de lois ont été votées au nombre desquelles, le code électoral qui introduit plusieurs innovations dont une CENA permanente, ainsi que la création des unités administratives et locales. Une autre loi portant fixation des centres de vote a été également adoptée, mettant ainsi fin aux centres fictifs de vote qui surgissent dans nos localités, le temps d’une élection.
Distingués invités,
Mesdames et messieurs,
Le professeur Mathurin Coffi NAGO, est aussi et surtout un homme de parole qui tient à ses engagements. Je rapporte volontiers ses propos l’orsqu’il disait : citation :
« …Nous sommes des gens sincères, nous sommes des gens honnêtes, fidèles et déterminés. C’est cette culture de fidélité et d’engagement que nous avons… Mais il faut être à deux pour respecter les engagements. De sorte que, les déceptions et les regrets que nous avons, viennent du fait que le respect des engagements n’est pas partagé…. » Fin de citation.
Tout le monde sait que le président NAGO n’a pas sa langue dans sa poche. Pour lui en effet, lorsqu’on est ami, c’est pour se dire la vérité. Cette vérité lui a valu des inimitiés à une certaine époque de tribulations parlementaires mais, il a su faire le bon choix, c’est-à-dire placer l’intérêt de la Nation au-dessus de tout.
Aujourd’hui après tous ces nobles combats, l’ancien président de l’Assemblée Nationale suit avec discrétion et humilité, les débats à l’hémicycle, en même temps qu’il coordonne les activités d’un groupe de députés de la majorité parlementaire.
Honorables députés à l’Assemblée nationale, chers collègues,
Mesdames et messieurs les chefs de partis politiques et leaders d’opinion,
Mesdames et messieurs les militants de l’Alliance FDU,
Ces références sont utiles à rappeler, pour nous souvenir d’où nous venons et pour prendre la mesure du chemin qui nous reste à parcourir.
Ce chemin, c’est celui que le Président de la République a tracé et qu’il nous invite à suivre à sa suite.
Un adage assez répandu dit ceci :
‘’On ne peut pas rattraper le temps perdu, mais on peut arrêter de perdre son temps.’’
Arrêter de perdre le temps signifie pour qui aime la vérité, nous départir de nos comportements égoïstes et partisans, de nos pratiques rétrogrades qui retardent inutilement la marche de notre pays vers le progrès.
Arrêter de perdre le temps c’est aussi aller vers des réformes courageuses, aux fins de construire le Bénin de demain.
C’est pourquoi, je me réjouis de la convergence fort heureuse des points de vue de nos deux formations politiques à savoir, l’Alliance FDU et l’Union pour le Développement d’un Bénin Nouveau, UDBN.
Ensemble, nous avons décidé de soutenir le régime de la Rupture et du Nouveau Départ, du Président Patrice TALON.
La série de réformes engagées par son Gouvernement dans les domaines politiques, économiques, sociaux et j’en passe, sont incontournables pour remettre notre pays sur le chemin du développement et du progrès.
Certes, la tâche parait immense, au regard des nombreux défis à relever. Mais, je me rassure qu’il faut oser, en faisant mien le dicton qui dit que « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas ; c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »
Au demeurant, aucun sacrifice n’est de trop, lorsqu’il s’agit d’œuvrer pour léguer aux générations futures « un pays phare, un pays bien gouverné, uni et de paix, à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social ».
Mesdames et messieurs les congressistes,
Les partis politiques, pour m’en tenir à ce seul exemple, ont pour vocation d’animer la vie politique et de faire prévaloir leurs idées pour la conquête du pouvoir.
Mais, avec la pléthore de partis qui s’observe sur l’échiquier politique de notre pays, sommes –nous certain d’être sur le bon chemin ? Avec le pouvoir de l‘argent qui s’invite dans nos campagnes électorales, doit –on être fier qu’il prospère ? Le financement public des partis politiques, que nous appelons de nos vœux, est-il possible dans le contexte actuel ?
Ce sont là autant de questions qui nous interpellent tous et pour lesquelles nous n’avons pas le droit de remettre les réformes à plus tard.
Je garde l’espoir qu’ensemble, dans l’esprit de la jarre trouée, et dans l’amour de notre partie commune, nous saurons faire face aux défis d’aujourd’hui, pour que le génie béninois puisse de nouveau triompher.
Je ne terminerai pas mes propos sans former mes vœux paix et de bonheur au Président et aux militants de l’Alliance FDU. Puisse l’année 2018 raviver en chacun de nous la flamme du patriotisme et du devoir républicain.
C’est sur cette note d’espoir qu’en vous remerciant de votre aimable invitation, je souhaite plein succès à vos travaux.
Vive l’Alliance FDU !
Vive l’UDBN !
Vive le Bénin !
Je vous remercie.