A partir de ce lundi 11 Mars 2013, 22 journalistes béninois spécialisés dans la publication d’informations en ligne suivent une Formation sur le thème « Les journalistes et la Société de l’Information »et ce jusqu’au 19 mars 2013. Co-organisé par l’Agence Universitaire de la Francophonie via le Campus Numérique de Cotonou et l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB), l’atelier de formation représente une aubaine, une opportunité devant permettre aux cyber-journalistes, non seulement d’accroître et d’améliorer leurs capacités de publication d’informations en ligne, de maîtriser les enjeux et les défis de la société de l’information, de prendre connaissance avec les principes qui encadrent la protection des Droits d’auteurs à l’ère du numérique mais surtout de pouvoir utiliser toutes les fonctionnalités du WEB 2.0 en vue d’optimiser leur production d’articles en ligne.

A l’ouverture de l’atelier, Brice Houssou, le Président de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin et le Professeur Maxime da-Cruz, Vice-recteur, en charge des affaires académique et de la recherche, Représentant le Recteur de l’UAC et Abdoulaye Salifou Directeur du Campus numérique de l’AUF au Bénin, Chef de projets au Bureau régional Afrique de l’Ouest de l’AUF Ont rappelé l’importance de Technologies de l’Information et de la Communication pour les médias et la presse en ligne surtout. A ce propos, Abdoulaye Salifou dira : « …la Société de l’Information aborde un nouveau virage, et avec elle, on assiste à une émergence des nouveaux métiers de la Société de l’Information : je veux citer entre autres les les cyberjournalistes, les experts en communautés virtuelles, médecins en ligne et les E-Cabinet juridique, des banques en ligne qui offrent des prestations de consultations juridiques et médicales en ligne ou encore des services financiers en ligne. Tout bien analysé, les TIC, comme la langue d’Escope peuvent être la meilleure et pire des choses comme l’avait souligné à juste titre le Président Abdou Diouf, Secrétaire Général de la Francophonie le 20 mars 2008

Mal utilisées, confisquées, verrouillées par certains, les TIC peuvent devenir instrument d’asservissement des peuples et de contrôle des individus, accroître la présence des plus forts, creuser le fossé digital entre riches et pauvres, experts et illettrés, villes et campagnes, hommes et femmes, Nord et Sud. Par contre, bien utilisées, et largement diffusées, elles peuvent au contraire servir à démocratiser l’exercice du pouvoir, faciliter l’accès à l’information professionnelle et au savoir, améliorer la transparence des institutions, promouvoir la diversité des cultures, réduire la distance entre les individus, accroître la solidarité entre les nations.

Dans le contexte de la Société de l’Information, l’accès à l’Information, la communication constitue probablement l’un des enjeux les plus importants de ce XXI ème siècle pour votre corporation.

Je n’en veux pour preuve, que l’Internet intègre non seulement toutes les capacités des vieux médias (textes, images, graphiques, animation audio, la vidéo), mail il offre un large éventail de capacités nouvelles permettant l’interactivité, l’accès à la demande, le contrôle des usages, l’adaptation aux besoins des consommateurs et la dématérialisation qui touche l’ensemble des secteurs. Par ailleurs, au plan professionnel, la richesse de l’hypermédia permet de lier des nouvelles journalistiques à des dossiers approfondissant les thématiques. Ainsi grâce aux TIC, un monde idéal du journalisme apparaît : le lecteur navigue et surfe sur les informations, le lecteur dispose de dossiers en ligne permettant d’approfondir ses sujets d’intérêt, avec des illustrations, des images, des vidéos, le lecteur a une information personnalisée et contextualisée.

Les nouveaux outils se développent : les flux RSS, les réseaux sociaux : Fcabook, Twitter, Flickr, blogs etc. Chers journalistes, vous conviendrez avec moi, que l’irruption des TIC dans le journalisme soulève un certain nombre de problématiques : la Technologie change-t-elle la manière de travailler des hommes de presse, voire contribue-t- elle à modifier le contenu journalistique ? Quid de la problématique liée à l’application des droits d’auteur au cyberjournalisme…. ».

Il est à mentionner que la quinzaine de communications prévue pour cette formation de sept jours, sera assurée par Fawaz Tairou, Huguette Kohoue Lawson et Abdoulaye Salifou.

Francis Z. OKOYA

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