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Criet
La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) va examiner la demande de remise en liberté provisoire de Jean-Baptiste Hounguè, Rodrigue Kakaï Glèlè et de Frédéric Behanzin, le lundi 21juin 2021. C’est à cette date que le procès a été renvoyé à la suite de la deuxième audience ouverte ce lundi 7 juin 2021.
Les trois prévenus poursuivis dans le dossier relatif à la passation de marchés publics évalué à des dizaines de millions de Fcfa ont été écoutés, lundi 7 juin 2021, par la Criet. C’est le plaignant, l’homme d’affaires Wilfried Adjovi qui a été écouté en premier. Dans sa déposition, il indique avoir versé la somme de 10 millions FCFA à Jean-Baptiste Hounguè et Rodrigue Kakaï Glèlè dans le cadre d’un marché public. Rodrigue Kakaï Glèlè rétorque n’avoir rien demandé relatif à l’attribution d’un quelconque marché public.
Lorsqu’il est appelé à la barre, Jean-Baptiste Hounguè indique avoir reçu 10 millions en qualité d’ingénieur en génie civil. Les fonds étaient destinés au montage d’un dossier de marché public et non pour obtenir des facilités dans le cadre de l’attribution d’un marché public. Il dit s’être engagé dans un processus de remboursement dès que le litige est né entre lui et l’homme d’affaires.
Les avocats de la défense dans leur plaidoirie ont demandé la remise en liberté provisoire pour les trois prévenus. Une demande que le Ministère public représenté par le procureur Armand Hounguè a appelé la Cour à rejeter.
Le magistrat Lally Guillaume, président des céans, a renvoyé le dossier au lundi 21 juin 2021.
Il faut préciser que les prévenus sont proches du président de la République Patrice Talon. Jean-Baptiste Hounguè est membre de l’unité présidentielle de suivi des projets pour la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement et Rodrigue Kakaï Glèlè est conseiller technique au marché public au port autonome de Cotonou. Frédéric Behanzin est un soutien du chef de l’État.
M.. M.