Les membres de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) ont officiellement pris service ce lundi 14 mars 2017 au siège de l’institution à Cotonou. Guy Ogoubiyi cède sa place à Jean Baptiste Elias au poste de président de l’Anlc. Le nouvel entrant compte sur la participation active de tout le peuple béninois et le soutien de ses collaborateurs pour venir à bout du fléau.

Elu pour un mandat de trois ans, Jean-Baptiste Elias entend « parler peu et agir beaucoup » pour faire reculer la corruption au Bénin. Il plaide aussi pour la correction des imperfections de la loi sur la corruption. Selon lui, la corruption continue de faire des ravages au Bénin. Il a évoqué le rapport du 25 janvier 2017 de l’organisme Transparency international, qui se prononçant sur les faits de 2016, a classé le Bénin 95ème sur 176. Il a souligné que le Bénin pouvait prendre un jour la première place en luttant rigoureusement et efficacement contre le mal de la corruption. « Il est à souhaiter à faire en sorte que nous puissions relever le défis et que nous puissions obtenir un rang honorable dans le prochain classement, pour qu’ensemble, faire en sorte que la corruption, à défaut de cesser, recule sensiblement au Bénin », a émis Jean Baptiste Elias, lors de sa prise de fonction.
Le président sortant, Guy Ogoubiyi n’était pas à cette cérémonie. Il aurait refusé de venir pour participer à la phase officielle sous prétexte qu’il n’a pas connaissance de ce que le bureau entrant allait dire à l’occasion. Pourtant, Jean-Baptiste Elias a eu à lui passer service sur les mêmes lieux, il y a 46 mois.
Le nouveau président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption a été nommé par le président de la République, son Excellence Patrice Talon, à l’issue du conseil des ministres du 25 janvier 2017.

Boniface CAKPO