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Jean Baptiste Elias est élu président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), 2ème mandature. Les membres de l’Autorité ont été installés officiellement le vendredi 03 mars 2017, après avoir prêté serment à la Cour suprême. Ils ont un mandat de trois ans.
M. Victorien Attolou, Pierre Lucien Brun, Jean-Baptiste Elias, Elisabeth Gnansounou Fourn, François Hounkpè, Georges Marc Patinvoh, Victorien Togninou, Ghislaine Justine Bocovo et Horace Flavien Adoukonou, nommés par décret du chef de l’Etat, ont prêté serment, conformément à la loi N° 2011-20 du 12 octobre 2011, portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes.
La deuxième personnalité, nommée par décret présidentiel, Mme Bernadette Houndékandji Codjovi, était absente, ainsi que trois autres membres. Il s’agit du représentant de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) désormais dissoute, du représentant de la Douane béninoise et de celui des communicateurs, qui n’est pas encore nommé.
Au total, neuf membres ont prêté serment sur les treize que compte l’ANLC. Les quatre absents prêteront serment plus tard.
Lors de leur installation, le Procureur Général près la Cour Suprême, Nicolas Assogba, a invité les nouveaux membres de l’ANLC à prendre conscience de leur mission afin de mériter la confiance placée en eux.
Le président de la Cour Suprême, Ousmane Batoko, après avoir félicité les nouveaux membres de l’ANLC, leur a demandé de faire preuve d’audace et de courage dans l’exécution de leur mission, pour faire reculer, voire enrayer la corruption au Bénin. Pour M. Batoko, les membres de l’ANLC doivent être des modèles d’hommes « vertueux ».
Au terme de la cérémonie d’installation, le président de Front national de lutte contre la corruption Jean-Baptiste Elias a été élu à la tête l’ANLC. Il succède au magistrat Guy Ogoubiyi. Mme Elisabeth Gnansounou Fourn est élue au poste de rapporteur et M. Horace Flavien Adoukonou, gestionnaire du budget.
Avant la cérémonie d’installation des neuf (09) membres de l’Autotité, une audience de la Cour s’est penchée sur la requête de M. Agapit Napoléon Maforikan, membre de la première mandature, qui avait déposé un recours devant la Chambre administrative. Mais, il a été débouté. Bien qu’il ait été reconduit par la HAAC, son nom ne figurait pas sur le décret présidentiel. Et c’est l’une des raisons de son recours devant la Cour suprême.
D. M.
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