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Le parti FCBE a obtenu son récépissé provisoire et à désormais une existence légale. L’He Idrissou Bako sur Canal 3 Bénin s’est réjoui de cette reconnaissance officielle des FCBE et soutient que le parti doit désormais entamer la lutte pour la reprise des élections, le retour des exilés politiques et l’organisation du dialogue national réunissant toutes les composantes de la Nation.
Selon le Idrissou Bako, la préoccupation des dirigeants du FCBE et des militants à la base était la reconnaissance officielle du parti. Si aujourd’hui, poursuit-il le parti a eu son récépissé publié au journal officiel, « nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu ».
Pour lui, il devrait y avoir deux réserves si deux conditions n’étaient pas réunies. « La première condition si Yayi Boni n’était pas le leader charismatique. S’il n’était pas maintenu comme président d’honneur du parti, alors là sans Yayi Boni, il n’y a pas FCBE », souligne-t-il tout en se réjouissant que l’ex chef de l’État soit président d’honneur du parti.
« La deuxième condition, c’est que ce parti soit un parti de l’opposition, engagé dans la lutte pour la restauration des acquis démocratiques. Et c’est le cas », ajoute-t-il.
A en croire l’He Idrissou Bako, « pour certains camarades, c’est un acte administratif » que le parti a obtenu, ce qui entraîne une reconnaissance officielle et permet d’organiser les activités désormais librement sur toute l’étendue du territoire. Concernant les polémiques autour du récépissé provisoire, il indique qu’au cours des réunions, « on pourra régler ça en famille et ils peuvent retrouver leur poste ».
Pour lui, « la priorité devrait être la reconnaissance officielle ».
Les autres exigences de l’opposition
Ayant dès à présent une existence légale, il faut selon le député regarder devant et commencer la lutte politique. « (...) une fois que nous sommes reconnus, nous sommes en droit d’exiger, de nous battre pour la reprise des élections législatives, car ce Parlement ne représente pas le peuple Bénin », a-t-il déclaré tout en signalant que le parti doit avoir cette lutte comme première préoccupation. « Il faut la reprise des législatives afin que le peuple puisse se retrouver au niveau de cette Assemblée », précise l’honorable Bako.
La deuxième lutte renseigne-t-il, « c’est d’exiger la libération de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés politiques, (...) se battre afin qu’ils puissent revenir sur leur terre natale ».
Il affirme que ce sont des questions politiques et « c’est politiquement que nous pouvons les régler ».
Aussi, la troisième exigence est-elle l’organisation par le gouvernement du dialogue national impliquant toutes les composantes de la Nation. « Cela pour la paix de notre chère République. Nous n’avons pas deux vies, nous n’avons qu’une seule, il faut qu’il y ait la paix, la quiétude des citoyens afin qu’on puisse regarder de l’avant, regarder dans le sens du développement économique de notre pays », a-t-il conclu.
Akpédjé AYOSSO
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