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Ma part de vérité

Gustave Sonon dévoile son ralliement à la mouvance




Ancien ministre de Boni Yayi, Gustave Dépo Sonon, après trois années de retrait de la vie politique, rejoint le parti Républicain. Désormais acteur politique, il soutient les actions du gouvernement de la Rupture et s’engage à lui donner les moyens de sa politique.
Invité sur l’émission Ma part de vérité de ce dimanche 3 janvier 2019, Gustave Dépo Sonon a donné son avis sur son revirement politique. Alors qu’il a choisi de se retirer de la politique, il y a quelques années, l’ancien ministre réapparaît sur la scène politique avec son adhésion au Bloc Républicain.
A travers le thème "De la refondation à la rupture : les secrets d’un revirement", l’ancien ministre de Boni Yayi a développer ses arguments qui l’obligent à refaire surface et opter pour le Nouveau départ prôné par le président Patrice Talon. D’abord, il clarifie qu’il n’a trahi personne puisque rien ne le lie depuis qu’ils ont fini la dernière présidentielle. Son retour en politique prend sa source dans les réformes engagées par le chef de l’État. " Le système partisan accompagné du système électoral est en pleine réforme’’, déclare-t-il. Gustave Sonon affirme qu’on n’est pas acteur politique seul. " Il y a une certaine population derrière moi qui continue de croire. Il y a certains qui veulent juste être conseillers, d’autres maires et si vous vous tenez compte seulement de votre intérêt seul vous éteignez tous leurs intérêts. C’est pour cela on ne peut pas abandonner ceux-là ", a-t-il expliqué. L’ancien ministre ajoute :" A un moment donné j’ai demandé de me retirer et d’être juste un conseiller, j’apporte mon point de vue sur tout ce qu’on me demande ". Il révèle ce qui a favorisé les choses : " Après avec le système partisan, tous les 19 conseillers de Za-Kpota ont décidé de soutenir le chef de l’État. Parmi les 19 on a 16 qui ont opté pour le Bloc Républicain ". Il précise par ailleurs : " Je ne soutiens pas un homme. C’est vrai l’initiative, c’est Talon qui l’a portée mais nous ne soutenons pas le président Talon. Tout ce qu’il fait, c’est pour le peuple. Nous soutenons un système ". Faisant allusion aux polémiques sur son adhésion au Bloc Républicain aux dépens des Fcbe, Gustave Dépo Sonon rappelle que " Si par erreur quelqu’un a confiance en vous et vous confie une mission, il faut le faire avec toute la rigueur et franchise ". Ceci pour montrer le rôle qu’il a joué dans le gouvernement Yayi. " Le rapport avec Yayi Boni, c’est un rapport technique. C’est pour cela que j’ai toujours été absent pour ses sorties politiques mais pour ses sorties techniques vous me voyez ", confie-t-il.

L’autre face du jeu

" C’est difficile qu’on ne prenne pas part aux débats. Soit vous êtes contre ce qui se fait soit vous soutenez. En 2015, j’ai dit qu’il faut donner les moyens au chef de l’État. Je ne me vois pas en train de dire le contraire aujourd’hui ", martèle Gustave Dépo Sonon. L’ancien ministre se dit rassuré puisque selon lui, " le chef de l’État a décidé d’accompagner le système partisan".
" Depuis 2015, j’avais déjà dit que le profil d’un bon président c’est la mise en place d’un bon système partisan ". Le natif de Za-Kpota estimé que " les textes ne sont pas encore parfaits ". A cela, il indique quelques dispositions qui selon lui nourrissent les confusions. L’ancien ministre salue la volonté du chef de l’État et son management ayant conduit à avoir deux partis. Il dit " Maintenant c’est aux partis de s’imposer sur le terrain". Selon lui " Avec ce nouveau système vous comprenez que ce n’est pas un homme qu’on accompagne. C’est vrai, c’est le chef de l’État qui a porté le système partisan ".
Pour ceux qui critiquent le gouvernement, Gustave Dépo Sonon pense que, " C’est un faux procès qu’on fait au chef de l’État. Nous le prenons comme un demi-dieu. Si vous apportez des arguments techniques pour le convaincre, il va vous écouter. Au cas contraire, il saura que vous lui aviez dit ça un jour. C’est pour dire que l’indépendance, c’est dans la tête ".

Un defi

" La réussite du président, c’est une fierté pour nous qui le portons mais aussi cela profite au peuple", avoue le ministre. Contrairement à ce que les gens disent, il affirme : "J’ai jamais été contre lui ".
Pour son retour sur la scène politique, il explique : " Je ne voulais pas être un général sans troupe. C’est pour la cohésion à la base. C’est rare de voir 16 conseillers sur 19 parler le même langage. J’ai été élu par ces conseillers. Je n’ai pas attendu pour rien. C’est vrai que quand on m’interroge sur la gouvernance, je donne mon avis technique ".
En ce qui concerne sa circonscription électorale, il indique : " nous avions avant à peine 10% des suffrages pour les élections. Mais j’ai expliqué un certain nombre de choses à mes frères afin qu’on ne nourrisse plus des rivalités. C’est grâce aux sages et un certain nombre de jeunes qui ont accepté qu’on s’unisse pour porter la même voie. C’est comme ça, on a été aux élections et j’ai été élu ". Il ajoute :" En ce moment-là, j’ai dit je ne vais pas au parlement et j’ai accepté continuer avec le chef de l’État au gouvernement ". Concernant l’élection présidentielle, il confie : " Je disais déjà que si nous allons aux élections et nous perdons, je ne suis plus avec eux. Aussitôt les élections terminées, j’ai été voir le président Yayi pour dire que je ne peux plus continuer avec eux ".
Mais après avoir déposé son tablier en politique, il revient en force car il se dit entrain de remobiliser sa base puisque les enjeux sont importants.
’’La 24ème circonscription électorale se porte bien. On est entrain de le construire. C’est trois régions mais c’est la région de Za-Kpota qui détermine l’élection. Nous y travaillons. Je suis encore fonctionnaire et c’est ce qu’il faut pour que le pays avance que je ferai. Je dois accompagner le gouvernement dans ses actions ", confirme l’ancien ministre.
Gustave Sonon ajoute : " Si je vais au village, je fais une réunion avec les élus, ce sont ces élus qui sont avec les populations et les connaissent. Ils sont avec la base. Pour le moment, tout dépendra de la question de positionnement ". A en croire le natif de la 24 ème, " Le système partisan intervient au moment où il y a des enjeux. Considérer que Pogressistes et Républicains, c’est une transition. C’est à partir de 2023 que le système va s’asseoir ".
Il soutient son argumentaire au regard des prochaines élections législatives de 2019, municipales de 2020, et présidentielle de 2021. Tout ceci permettra selon Gustave Sonon de faire asseoir les partis et chacun défend son idéologie pour qu’en 2023, la répartition à l’Assemblée soit plus claire.
L’ancien ministre soutient que " le Bloc Républicain traduit plus l’unité. Au départ, c’est la Dynamique unitaire auquel devrait s’ajouter le Prd et Bénin en route. Et pour ça, si on fait une photo, tout le monde doit se voir dedans ".
Pour Gustave Dépo, " Si le peuple béninois veut, on va donner la majorité au président de la République pour conduire son programme ". Il ajoute : " Si je rencontre les Progressistes, je leur dis de faire un pacte de non agression. Nous avons un but commun. Notre démission commune, c’est la fin ". A en croire l’ancien ministre, " Le système partisan actuel impose que cela soit la base qui détermine votre élection ". Il n’a pas manqué de faire cas du conflit qui pourra naître au sein des partis notamment en ce qui concerne les positionnements. M. Sonon indique que chacun doit travailler et c’est l’arbitrage du chef de l’État qui permettra un combat pacifique entre partisans.
Giscard A.

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