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Invité de l’émission sociopolitique « Zone franche » de Canal 3 Bénin de ce dimanche, Gildas Aïzanon porte-parole de l’Union pour le développement du Bénin a annoncé le congrès extraordinaire du parti.
L’Union pour le développement du Bénin (Udbn) annoncera sa nouvelle position sur l’échiquier politique national. Ce sera à l’occasion d’un congrès extraordinaire qui sera tenu les 06 t 07 octobre 2017. L’annonce a été faite ce dimanche sur « Zone franche » de Canal 3 Bénin. Selon lui, il s’agira pour le parti d’apprécier le programme d’actions du gouvernement et de lui apporter son soutien franc et sincère. Surtout pour ce qui concerne les grandes réformes dont celle liée au système partisan. Pour l’invité de « Zone franche », il sera également question lors de ces assises de redonner espoir à la jeunesse et aux opérateurs économiques. Le Pag a-t-il affirmé est un programme ambitieux qui nécessite le soutien de l’Udbn. « On aura fait un bond qualitatif par la réalisation des 45 projets phares du programme », a déclaré Gildas Aïzanon. Les cadres et autres militants du parti saisiront l’occasion pour jeter les bases d’une bonne participation aux prochaines joutes électorales, dont notamment les élections législatives 2019. A en croire le porte-parole de l’Udbn, ce congrès extraordinaire a été convoqué du fait des objectifs du parti qui ambitionne faire mouche aux prochaines élections. Pour ce faire, les bases du parti ont été élargies. Un travail de fond est en train d’être fait. M. Aïzanon se dit confiant du fait du travail de fourmis que font les jeunes cadres sur le terrain pour créer la surprise en 2019. Par ailleurs, il a fustigé le comportement qu’il qualifie de malsain de l’opposition qui critique sans convaincre les actions du gouvernement. Pour illustrer ses propos il a caricaturé l’interpellation du pouvoir par la minorité parlementaire sur des préoccupations précises. Toutefois, il a déploré le fait que l’opposition parlementaire ne fasse pas un débat objectif, mais de personne. « Je vois plutôt les gens montrer qu’ils ont la science infuse. Je ne les sens pas dans des propositions concrètes », a déclaré M. Aïzanon. Selon lui, il est difficile à l’heure actuelle de juger le gouvernement Talon. Ceci, a-t-il expliqué, parce qu’il a hérité le pays dans un état de ruine. « Les deux ans écoulés, le président Talon les a passés pour reconstruire le pays notamment sur le plan social et économique » a-t-il précisé.
Pour ce qui concerne la crise au sein des partis politiques il a fait observer qu’il n’y a aucune télécommande qui manipule les militants, mais plutôt le besoin des militants de réformer leur formation politique. Concernant la suppression de la Céna, il s’est abstenu de donner son point de vue parce qu’il estime que c’est une polémique non fondée dans la mesure où aucun acte ne permet de l’apprécier.
Par ailleurs il a salué la décision de la Cour suprême qui a donné raison à Petrolin dans le cadre de la réalisation des rails.