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"Le ciel ici n’est pas en ce sens quelque part dans les galaxies, encore moins un lieu géographique. Le ciel, comme le disait C. G. Jung, c’est Dieu Lui-même ; c’est de Lui que nous sommes issus et nous retournons en Lui."
A peine avons-nous commémoré l’Assomption de la Vierge Marie que déjà nos regards sont tournés vers Dassa-Zoumè où nous nous rendons encore en pèlerinage au pied de notre Reine du ciel. Pour tout bon chrétien, il est évident que l’Assomption nous y a préparés. En ce sens que rappelant à maints égards l’espérance chrétienne et même l’espérance de l’humanité, elle ne révèle pas moins la dignité humaine et le projet de Dieu sur tout être humain.
En tant que tel, il n’est pas exagéré de dire que l’Assomption devrait nous rappeler aussi l’Ascension du Seigneur. En effet, après être né d’une femme, la Vierge Marie, le Christ Jésus qui a souffert sa passion, faisant la volonté du Père céleste jusqu’au bout, est monté aux cieux pour s’asseoir à la droite de Dieu le Père.
Le ciel ici n’est pas en ce sens quelque part dans les galaxies, encore moins un lieu géographique. Le ciel, comme le disait C. G. Jung, c’est Dieu Lui-même ; c’est de Lui que nous sommes issus et nous retournons en Lui. Et à chaque fois que nous lui faisons ou laissons de la place en nous, le ciel advient.
Ainsi, après avoir vécu sur terre, Jésus et sa sainte Mère dont le Oui aura été très déterminant dans l’histoire de notre salut, nous enseignent que chaque existence est une sorte d’Assomption voire une Ascension en Dieu Créateur.
Car appelés tous, nous qui sommes encore en pèlerinage ici-bas, à connaître notre Assomption et notre Ascension de part les différents cheminements et voies que nous indique l’Eglise notre Mère, nous devons en avoir pleinement conscience.
Dès lors, le pèlerinage annuel marial que nous effectuons n’est qu’une précieuse voie parmi tant d’autres qui nous sont proposées ou suggérées pour notre élévation quotidienne au ciel avec la Vierge Marie et son Fils Jésus Christ. Pour qu’il en soit véritablement ainsi, il nous faut préparer déjà notre Assomption et notre Ascension dès cette cité terrestre de sorte que notre transitus vers la cité du ciel ne se fasse pas comme s’il n’existait pas de lien entre les deux cités.
Le comprendre ainsi, c’est suivre les traces de la fine fleur de l’humanité qu’est Marie. Elle qui ayant été plus obéissante au dessein de son Dieu Créateur a fait sa volonté jusqu’au bout comme son Fils mort sur la Croix pour notre Salut, devenant ainsi notre Co-rédemptrice.
C’est ici que se révèle donc clairement le caractère éminemment pascal de cette fête qu’est l’Assomption. C’est là aussi le sens de ce pèlerinage marial à la grotte de Dassa-Zoumè où des milliers de pèlerins venus d’un peu partout d’Afrique et d’au-delà de nos frontières pour reconnaître les mérites de notre Co-rédemptrice.
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Abbé Magloire Acapovi, directeur de publication La Croix du Bénin
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel