494 visiteurs en ce moment
L’avant dernier sprint du duel présidentiel de mars 2016 a été le débat télévisé du jeudi 17 mars 2015. Mais avant ce débat, Arlette Nikoué a réuni les militants de la 15ème voire ceux de la 16ème dans la salle des fêtes de quartier Jak à Cotonou.
Pour l’heure, tout Akpakpa et une partie de la zone après le nouveau pont de Cotonou milite pour l’homme d’affaire Patrice Talon. C’est du moins le constat fait au cours de la caravane motorisée de Arlette Nikoué. Leader charismatique de la jante féminine de la 15ème, Madame Nikoué a ratissé large pour la coalition de la rupture. Surtout lorsqu’elle rappelle à ses militants venus par dizaine de centaine que « le 20 mars prochain, nous devons aller choisir entre le vice et la vertu, la décadence morale, économique, sociale, politique et un nouveau départ. Nous devons choisir entre la continuité et la rupture ». Sans fioriture, la jeune dame, la quarantaine, n’a pas hésité de pointer du doigt patrice Talon. « Présider la République, c’est se dévouer à l’intérêt général. Présider la république, c’est aussi préserver l’Etat, sa neutralité, son intégrité, face aux puissances d’argent, face au clientélisme, face au communautarisme, à l’ethnocentrisme, le régionalisme », a déclaré madame Nikoué. Pour cette femme, le Bénin de 2016, c’est d’abord et avant tous un pays de démocratie des institutions, c’est aussi un pays où les investisseurs étrangers et surtout locaux feront de belles affaires avec l’Etat sans hantise et sans menace politique. « Présider la République, c’est faire respecter les lois pour tous, partout, sans favoritisme, sans faiblesse pour les puissants, en garantissant l’indépendance de la justice, en écartant toutes interventions du pouvoir sur les affaires, en préservant la liberté de la presse, en protégeant ses sources d’information, en n’utilisant pas le renseignement ou la police à des fons personnelles ou politiques », selon l’oratrice d’hier. Madame Nikoué a retrouvé ces qualités chez l’homme de la rupture, Patrice Talon. A défaut, la jeune dame affirme que l’équipe de la rupture composée des têtes ferlées et d’autres magnats de l’économie pourront le conduire à une République prospère.