Invité sur l’émission Zone franche sur Canal 3, le sociopolitologue Gilles Expédit Gohy, fait le tour des actions du chef de l’Etat sur les deux ans. Il dresse un bilan très positif des 24 mois de la Rupture.
Les deux années passées par le président Patrice Talon à la tête du pays ne laissent personne indifférente. Les observateurs heureux et les partisans du chef de l’Etat restent confiants de la réussite des actions du PAG. Selon Gilles Expédit Gohy, la gouvernance Talon n’est pas une gouvernance improvisée. Il s’agit selon lui, de montrer d’où on est parti, là où on est et où on va. « On a évité d’être dans le populisme », dira-t-il. Patrice Talon reste pour lui, un chef qui est conscient des désagréments causés par ses réformes. « Voilà quelqu’un qui est conscient de ce que causent ses réformes », confie-t-il. Pour lui, le président est entrain de réussir allègrement son quinquennat. Il révèle que le chef de l’Etat n’a pas encore fait deux ans lorsqu’on a commencé par voir les résultats de ses œuvres. « Je suis sûr qu’il va atteindre ses objectifs. Je suis entrain de voir qu’il va tellement réussir son mandat que ce sont ceux qui le critiquent aujourd’hui qui vont le supplier pour qu’il revienne », rassure-t-il. Il dira qu’il ne faut pas perdre de vue l’aspect qu’en politique, nul ne perd et que l’autre ne gagne. « Nous sommes dans un monde sociologique où il faut fragiliser l’autre pour avancer », affirme le socio-politologue.
Une vision holistique
Selon l’invité, il faut comprendre le peuple qui dit qu’il n’est pas heureux. Il pense que c’est la situation créée par les grèves illégales qui induit cela. Sinon jusque-là, « aucun fonctionnaire ne peut dire qu’il mange mal, parce qu’il a toujours son salaire ». La question de la Sonapra n’a pas laissé indifférent le politologue. Selon lui, liquider une entreprise et payer les droits des employés c’est plus du social que de l’anti-social. « Certains ont ramassé des montants qu’en dix ans, ils ne peuvent l’avoir. Chacun devrait prendre ses dispositions pour savoir qu’il peut ne plus être là demain », explique-t-il. Les mauvaises langues ne doivent empêcher le travail qu’abat Patrice Talon. Gilles Gohy pense qu’il y a des gens qui sont formés pour dénigrer les actions du chef de l’Etat. « Il n’y a rien d’humain qui soit parfait dans cette vie. La situation qu’on vit n’est que les douleurs de l’enfantement. Dès que l’enfant aurait sorti et émettra le premier cri, les douleurs vont disparaître. Je sais que les gens souffrent un peu », a-t-il laissé entendre. Patrice Talon a annoncé selon Gilles Gohy, que les deux premières années de sa gestion seront délicates et personne ne l’ignore. Il soutient que le chef de l’Etat est homme qui n’a jamais menti à son peuple. Gilles Gohy rappelle que « lorsque, Patrice Talon a pris l’engagement de moderniser les villes en récupérant les espaces occupés illégalement, cela a fait monter son impopularité mais il a accepté ». Il pense que c’est petit à petit, que le chef de l’Etat va régler les situations.
La confiance
« Le contexte dans lequel aidait à faire la démagogie. On faisait de n’importe quoi. Nous sommes dans un pays d’oralité agissante », se désole-t-il. A titre d’exemple, il dira qu’il y a encore quelques années, où après le conseil des ministres on attendait avec impatience le dernier paragraphe où les nominations se prononcent. Du jour au lendemain tout ceci a disparu. « L’inconvénient est que cette façon fait du mal aux gens. Une normo communication un peu plus organisée pouvait permettre à régler la situation », confie le professeur d’université. Il rassure qu’avec ce qui se passe, on ne tombera jamais dans la démagogie politique. « Nous sommes maintenant informés de tout ce qui se fait. Depuis quelques jours, les ministres défilent pour parler de ce qu’ils ont fait en deux ans. C’est de cette communication on a besoin », fait-il comprendre. Patrice Talon ne va rien faire pour nuire à ce pays. « Je suis conscient qu’il souffre autant que le peuple. Je préfère quelqu’un qui ne parle pas et qui agit que quelqu’un qui bavarde et ne fait rien. Que Patrice Talon s’échine pour réaliser ce qui n’a pas été fait sous le gouvernement passé, c’est qu’il est responsable. Nous devons agir au prorata de nos besoins », martèle-t-il. La lutte contre la corruption est selon lui notre affaire à tous. « Si Patrice Talon peut même aller chercher l’argent volé dans le compte de ceux là, on aurait de l’argent pour réaliser ce qu’on a à faire », ajoute-t-il.
Giscard AMOUSSOU
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