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La recrudescence de l’insécurité dans les départements septentrionaux du Bénin commence par inquiéter les populations, malgré les mesures prises par les autorités pour maîtriser la situation. La dernière en date est le braquage qui a été opéré lundi nuit à Tchatchou, dans la commune de Tchaourou, à une cinquantaine de kilomètres de Parakou. Au cours de l’opération qui a duré environ 3 heures de temps, les coupeurs de routes armés d’armes blanches et à feu ont réussi à dépouiller plus d’une centaine de passagers de leurs biens, après avoir maîtrisé une quinzaine de véhicules utilitaires et de transport en commun. Selon les témoignages concordants, les bandits qui parlaient Haoussa, Yorouba, français et anglais seraient venus du Nigeria. Il n’en fallait pas plus pour que certains soupçonnent des éléments de Boko Haram, qui sèment la terreur depuis quelques années sur les habitants au nord du Nigeria.
La porosité des frontières entre les deux pays et l’absence de cordon de sécurité par endroits pourraient favoriser l’infiltration des bandits de grands chemins et autres fanatiques religieux et radicaux dans certaines régions au nord et au centre du territoire béninois.
Depuis quelques années, certaines chancelleries occidentales basées à Cotonou n’ont cessé de mettre en garde leurs ressortissants contre l’insécurité dans certaines régions du pays.
Mais des sources sécuritaires assurent que la situation est sous contrôle et qu’il y a plus de peur que de mal.
D. M.