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A l’occasion du 27ème anniversaire de la fin de la Conférence des Forces vives de la Nation, le Centre de droit constitutionnel (Cdc) et la Faculté de droit et de sciences politiques de l’Université d’Abomey-Calavi, ont organisé le mardi 28 février 2017, à l’Uac, une table ronde sur le thème : « Que reste-t-il de la Conférence des forces vives de la Nation de 1990 ? ».
Au terme de ces échanges, les participants ont recommandé, entre autres, la tenue d’une autre Conférence nationale des Forces vives de la Nation, des états généraux, l’inscription de l’histoire de la Conférence nationale dans les programmes d’enseignement scolaires.
La révision de la Constitution du 11 décembre 1990 a surtout focalisé l’attention au cours des débats. « La révision de la Constitution doit se faire sans remettre en cause l’équilibre de l’architecture issue de la Conférence nationale », a déclaré le professeur de Droit constitutionnel, Joël Aïvo. Il a rappelé que la révision de notre Constitution est un acte extrêmement grave. « Il ne s’agit pas de la ratification d’un accord de prêt. Il ne s’agit pas de la ratification d’un don. Il ne s’agit pas non plus de l’adoption de la loi des finances… », souligne le Doyen de la Faculté de droit et de sciences politiques (Fadesp). Selon lui, la Constitution a apporté à notre pays 26 ans de stabilité et sa révision doit se faire dans la mesure. « C’est fondamental (…). Il faut que la main qui veut la toucher soit une main sage, et que le processus soit visible et participatif », préconise le professeur Joël Aïvo.
« Oui, il faut rendre perfectible la Constitution ; mais faudrait-il encore le faire sans heurter les valeurs acquises à la Conférence », a ajouté le président de l’Association béninoise de droit constitutionnel.
Pour le Vice-Doyen de la Fadesp, la Conférence semble être oubliée au Bénin. « Pourtant, elle a marqué un moment historique de notre pays », a rappelé Eric Montcho Agbassa,
D.M.
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