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L’administration béninoise est remplie dans sa majorité des cadres incompétents, en raison de la qualité de la formation reçue et aussi de la crédibilité des diplômes détenus. L’autorisation anarchique qu’obtiennent les promoteurs d’universités de la part de l’Etat sans subir aucune enquête de moralité, serait la cause principale de cet état de chose.
Etre détenteur d’un diplôme universitaire de nos jours au Bénin est une question de moyen financier. La licence ainsi que le master, s’obtiennent après quelques minutes de conversation et d’échange dans le bureau du promoteur ou du directeur de l’université. Cette manière d’être diplômé existait mais a pris une tournure très compromettante ces dix dernières années. Les détenteurs de ces fausses attestations n’ont jamais composé jusqu’à l’année de soutenance et pire n’ont jamais rédigé un mémoire. Ce qui est paradoxale mais vrai, les bénéficiaires sont les plus favoris aux divers concours et nominations de la part de l’Etat central sous un régime. Pour corriger cette injustice que dénoncent les acteurs de la société civile, le ministre de l’enseignement supérieur doit situer les responsabilités et punir les responsables d’universités autorisés, qui s’adonnent à une telle pratique qui n’honore pas l’enseignement supérieur de notre pays. Avec la rigueur et les engagements annoncés par les leaders du nouveau départ, on devra bientôt s’attendre à la fermeture sans état d’âme de ces établissements et leurs responsables auteurs du faux. Il faut décourager aussi les cadres qui sont à divers niveaux de responsabilité de notre Pays qui cautionnent ou sont complices de ces faux diplômes.
Serge V.LANTEFO
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