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Le conseil des ministres du mercredi 13 décembre dernier s’est penché sur la transhumance nationale et transfrontalière. Selon le compte rendu de la séance, le ministre de l’Intérieur et la Sécurité Publique et le Ministre de l’Agriculture ont présenté une communication sur les mesures préventives pour la gestion de la transhumance nationale et transfrontalière, édition 2017-2018.
Ils ont dans un premier temps rappelé les différentes difficultés enregistrées au cours de l’édition passée. « La transhumance transfrontalière non maîtrisée a souvent engendré dans notre pays, des dégâts importants qui ont nom : blessures graves, pertes en vies humaines, destruction massive de culture et de greniers de vivres », ont-ils rappelé avant d’annoncer les mesures préventives pour l’édition 2017-2018.
Selon le compte-rendu du conseil, il s’agira entre autres de limiter les déplacements de troupeaux à la latitude de la commune de Dassa-Zoumè ; d’interdire l’arrivée des troupeaux vers la région méridionale où les dégâts humains sont plus graves au vu des expériences des années passées.
Ces mesures viennent compléter l’annonce faite par le préfet du département du Zou, Firmin Kouton qui a confié mardi à l’ABP que les autorités béninoises, à travers un arrêté du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, ont repoussé à la date du 1er février 2018, le démarrage des activités liées à la transhumance des bœufs sur le territoire national, pour les bouviers transhumants en provenance des pays limitrophes.
Selon le préfet, la date fixée à titre expérimental au 26 décembre l’année passée, n’a pas permis d’enrayer les conflits sanglants, voire mortels entre bouviers peulhs transhumants et agriculteurs sur le territoire béninois, malgré les multiples dispositions qui ont été prises.
Armel TOGNON