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Les leaders du Front pour un sursaut patriotique (Fsp) sont en train de mener une campagne contre la réalisation du Ravip (Recensement administratif à vocation d’identification de la population). En présence de leurs militants et autres sympathisants dont plusieurs barons du pouvoir de l’ex-président Yayi, les coordonnateurs du Fsp se sont lancés, la semaine dernière, dans des démonstrations rapportées par la presse pour jeter du discrédit sur l’opérationnalisation du Ravip.
Le Front du sursaut patriotique (Fsp) de Jean Kokou Zounon occupe allègrement le terrain politique, ces derniers temps. Après la manifestation de dénonciation de la gouvernance Talon qui a eu lieu à la Bourse du travail de Cotonou, il y a quelques semaines, le voilà de nouveau sur le podium de l’actualité politique pour attaquer l’opération du Ravip. Cette soi-disant alliance de forces politiques qui se sont retrouvées, il y a seulement quelque temps, pour combattre les actions du gouvernement de la Rupture sur le terrain, s’est même acoquinée avec d’anciens prédateurs connus de tout le monde. Ses porte-paroles, animateurs ou commentateurs ont le vent en poupe et déblatèrent avec une facilité déroutante sur les décisions et actions du gouvernement de la Rupture. Si la plupart de ces porte-paroles ou coordonnateurs du Front du sursaut patriotique n’étaient connus que dans les luttes de classe, dans les mouvements sociaux, la présence aujourd’hui de certains de leurs sympathisants qui tentent de s’accrocher à eux, gène. C’est le cas des anciens barons du régime Yayi reconnus pour les actes sordides qu’ils avaient posés à la tête de ce pays et dont tous les Béninois continuent de garder un douloureux souvenir surtout pour leurs implications personnelles dans la gouvernance chaotique qui avait eu cours lors du précédent quinquennat. Dans un Etat sérieux, les gens comme Eugène Azatassou, plusieurs fois directeur de cabinet, coordonnateur national des Forces Cauris pour un Bénin émergent et surtout le vieillard Amos Elègbè, conseiller politique spécial de Boni Yayi, devraient être interdits de parole, voire interdits de mouvement. Mais, c’est toujours eux, ces prédateurs de l’économie nationale en complicité cette fois-ci avec le Fsp qui ont encore la grande gueule pour faire croire à l’opinion nationale que l’actuelle équipe gouvernementale ne défend pas vraiment l’intérêt national. Inévitablement, ces personnalités discréditent le combat du Front pour un sursaut patriotique de Jean Kokou Zounon.
Sounkoto AGBAHOUNZO/LE GRAND MATIN
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