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Du 14 juin 2018 à Azalai Hôtel de la Plage à Cotonou a lieu un séminaire parlementaire sur la réforme du Code électoral.
Au terme des travaux en ateliers, plusieurs points ont retenus les attentions. Il s’agit d’abord de la nécessité de la recherche d’un consensus autour du nouveau code électoral. L’autre question importante est relative à l’urgence des mesures idoines pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances de décisions dès les prochaines.
Au terme des assises, il est à souligner le vœu à revoir en hausse, le nombre de sièges des députés pour tenir compte de l’évolution démographique du pays. Aussi, trouvent-ils nécessaire de choisir un mode de scrutin pour plus de sincérité dans le vote des électeurs et pour favoriser le regroupement des partis politiques. La question de la nécessité à prévoir de nouvelles modalités pour l’élection des maires et des mécanismes pour éviter leurs destitutions récurrentes est passée au peigne fin. Les participants ont reconnu les dépenses énormes que créent les élections au Bénin. Et pour cela, ils ont jugé bon d’opter pour des élections générales ; ce qui fera de l’économie pour le pays et évitera que l’on ne soit en campagne permanente. Ils n’ont pas manqué de faire des recommandations au renforcement des attributions de la CENA en lui confiant la gestion du fichier électoral et la gestion du financement public des partis politiques. Ceci passe par des mesures qui garantissent sa plus grande professionnalisation. L’introduction dans le nouveau code électoral des dispositions pour décourager la transhumance politique tient à cœur aux acteurs politiques. Ce qui a été unanimement approuvé. Reste alors à comment s’y mettre pour éviter les dérapages. Pour les points de convenance, il faut aussi relever la nécessité de procéder à une révision ciblée de la constitution pour rendre possible certaines des améliorations souhaitées. Il faut remarquer que les questions du quitus fiscal, de la résidence et du seuil électoral pour l’attribution des sièges ont fait l’objet de vifs débats et méritent d’être vidées.
Les travaux du séminaire ont été placés sous la présidence de Me Adrien Houngbédji, Président de l’Assemblée Nationale. Ont participé aux travaux, des présentants du gouvernement, du corps diplomatique, des députés, des chefs de partis politiques, des représentants de la société civile, des centrales syndicales, des autorités religieuses et confessionnelles, des personnalités politiques, du monde universitaire et autres.
G. A.
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