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La signature du député en cavale, Atao Hinnouho apparaît dans une déclaration de reconstitution du groupe parlementaire « La voix du peuple », créé le 12 janvier 2018 à l’Assemblée nationale. Un acte que le deuxième secrétaire parlement, Dakpè Sossou condamne en demandant la dissolution dudit groupe.
Une signature de l’honorable Atao Hinnouho, justifiant son appartenance au groupe parlement « La voix du peulpe » fait polémique à l’Assemblée nationale. Le député Dakpè Sossou a saisi Me Adrien Houngbédji d’un recours, dénonçant un vice de procédure par rapport à la signature de Mohamed Atao Hinnouho. Selon la correspondance de Dakpè Sossou au président de l’Assemblée nationale, même la déclaration de reconstitution de ce groupe lue à la tribune de l’hémicycle par l’honorable Nourénou Atchadé reconnaît, dans l’un de ses paragraphes, Mohamed Atao Hinnouho comme un « exilé politique ». Il dit ne pas croire que la déclaration soit signée par l’intéressé lui-même alors qu’il est en « exil ».
Le deuxième secrétaire parlementaire demande la dissolution pure et simple de ce groupe parlementaire parce qu’il se réduit à huit membres si la signature de Mohamed Atao Hinnouho est annulée. Ce qui n’atteint donc pas les neuf députés exigés par le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour que le groupe présidé par Issa Salifou soit valide.
Boniface CAKPO
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