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L’Assemblée nationale s’est penchée lundi dernier sur l’étude du projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention MEDICRIME. Après l’adoption du document, ce 19 juin 2017, la présidente de la Commission de l’éducation, Claudine Afiavi Prudencio a invité le gouvernement et le parlement à prendre les dispositions nécessaires pour la vulgarisation de cette convention afin de renforcer la lutte contre les faux médicaments au Bénin.
Avec la convention MEDICRIME, le Bénin dispose désormais d’un arsenal réglementaire pour lutter efficacement contre les faux médicaments. Lors de la plénière consacrée à l’adoption de la loi, la présidente de la commission de l’éducation, l’honorable Claudine Afiavi Prudencio, a souligné que la convention MEDICRIME vise l’assainissement du sous-secteur pharmaceutique ; la qualité des produits pharmaceutiques mis à la consommation au Bénin, l’amélioration des soins de santé ; la disponibilité et à l’accessibilité financière des médicaments ; la réduction des cas de maladie et décès liés à la consommation des médicaments du circuit illicite. L’élue du peuple a rappelé que cette ratification permettra au Bénin de renforcer la santé publique et d’endiguer les conséquences du trafic des faux médicaments et de la vente illicite des produits pharmaceutiques aussi bien sur l’économie nationale que sur le social. Selon elle, les dispositions au Bénin relatives à la lutte contre les faux médicaments et la vente illicite des produits pharmaceutiques sont caduques et les sanctions prévues dans ce cadre paraissent dérisoires au regard de l’ampleur du phénomène et de la gravité des actes commis. Ce qui explique l’inefficacité de ces dispositions et la prolifération d’importantes quantités de faux médicaments qui sont à l’origine de plusieurs cas de décès et de nombreuses maladies dont l’insuffisance rénale.
C’est pourquoi, après l’adoption de l’autorisation de ratification de la Convention MEDICRIME, la présidente Claudine Prudencio a salué le gouvernement Talon pour sa volonté à endiguer le phénomène des faux médicaments et surtout les députés qui par ce vote, donnent les moyens pour mener la lutte. ’’Maintenant, tous les regards sont tournés vers la vulgarisation de la Convention MEDICRIME’’, a-t-elle souligné.
Il y a quelques mois, le gouvernement de Patrice Talon a déclenché une lutte sans merci contre le commerce illicite des faux médicaments. Plusieurs tonnes de produits pharmaceutiques impropres à la consommation ont été saisies et détruites et les trafiquants traduits devant la Justice.
D. M.
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