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L’ancien chef d’Etat, Boni Yayi n’a certainement pas encore compris la leçon que les Béninois lui ont donné à la présidentielle de 2016. Malgré ses nombreuses sorties, ses appels à ne pas voter pour les opérateurs économiques alors candidats à cette élection, le peuple béninois, comme à son habitude, a fait la surprise en portant à la tête du pays, celui-là qu’il a pris tout son temps pour combattre.
Ayant quitté le pouvoir, il a rejoint le camp d’une opposition aux intérêts corporatistes, en perte de vitesse et incapable de proposer de solutions réelles aux questions de développement du pays. Une opposition composée de gens ayant participé pour la plupart, à sa gouvernance et plombé les finances publiques. Il se retrouve encore avec ses sbires pour peindre en noir, les efforts que fait le gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture, pour sortir le pays de la léthargie dans laquelle ils l’ont plongé.
A quelques jours des législatives, l’ancien président s’est lancé, comme à son habitude, dans la même campagne de dénigrement. Au moment où son successeur, le président Patrice Talon, tranquille et imperturbable, se concentre sur la tâche de développement du pays, le sport favori de son prédécesseur, surtout ces temps-ci, est de parcourir monts et vallées pour verser l’huile rouge sur ‘’le boubou blanc qui lui était si cher’’.
L’un des actes forts de cette campagne est la rencontre de ce lundi 18 février 2019 à Azalaï hôtel de Cotonou aux côtés du couple Soglo, de Candide Azannaï, un ancien ministre de son gouvernement qui l’a fortement combattu et œuvré à l’avènement de Patrice Talon au pouvoir. Ce dernier très instable politiquement a, après quelques mois seulement au gouvernement Talon, tourné le dos à la Rupture, pour rejoindre son ex-adversaire juré, le président Boni Yayi qu’il avait autrefois, traité de tous les noms. « Au Bénin, le ridicule ne tue pas », dit-on souvent, et les hommes politiques notamment, sont des exemples incontestables.
Après ses 10 ans de gestion de pouvoir d’Etat, Yayi a-t-il découvert le rôle qu’il doit désormais joué pour le développement du Bénin ? Il est à souhaiter que l’ex chef d’Etat, au regard des expériences qu’il a acquises à la tête du pays, rejoigne le rang des sages pour n’intervenir que lorsque c’est vraiment nécessaire, nonobstant les grands scandales qui ont entaché sa gestion, que le peuple pacifique, lui a déjà pardonné.
Le Bénin aujourd’hui n’est plus le Bénin des scandales où les ressources du pays sont englouties dans éléphants blancs. Les actions de développement sont bien pensées et mûries avant toute exécution. Les différentes réformes déjà opérées et celles en cours, font désormais du pays, l’un des Etats les plus attractifs pour l’investissement. En témoigne les divers rapports des organismes internationaux.
Vivement que ces réformes suivent leur cours pour le bonheur de tous.
F. Aubin AHEHEHINNOU