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Après nos bons vœux de Nouvel An dans ces colonnes-ci, la semaine dernière - où nous nous abandonnant entre les mains saintes du Seigneur, nous lui confiions tous nos projets - nous voulons nous intéresser en ce début d’année aussi à l’Homme. L’Homme, perçu comme tel sur le plan social.
Et ici, nous tenons à nous limiter strictement à cela, afin de ne pas ouvrir un quelconque débat sur la problématique de l’existentialisme le concernant. Non ! Seulement, ayant pleinement conscience de ce que l’année dernière, nos compatriotes ont été véritablement confrontés à de sérieux problèmes sur le plan socio-économique, nous ne saurions banaliser les problèmes et les enjeux sociaux qui se posent, et attirent notre attention respective.
En ce sens que 2017 aura été une difficile et douloureuse année au cours de laquelle des données et prévisions ont été bouleversées pour nombre de nos jeunes gens, d’hommes et de femmes qui se battent et se cherchent encore pour exister, au moins au plan social, dans notre pays.
À la base de cette fâcheuse situation se trouvent l’environnement ou la conjoncture économique certes, mais aussi d’autres aléas pas toujours maîtrisables. Les casses occasionnées par les déguerpissements imposés par l’initiative gouvernementale de libération des espaces publics ne sont pas à passer sous silence non plus, qui en ont ajouté aux problèmes et maux sociaux auxquels il nous faut trouver des solutions urgentes et judicieuses à court et à moyen termes.
Ainsi, s’il est vrai que le plan d’une politique sociale mieux pensée sur fond d’humanisme par nos autorités politiques et administratives est à privilégier, il n’est pas moins vrai que dans bien de sphères, d’entités, d’institutions, de structures et de sociétés, des actions sont à mener et des initiatives à prendre également, pour redonner espoir aux uns et aux autres sur le plan social.
Ce qui permettra de faire baisser la tension sociale qui ne saurait se résumer au seul fait que pour non satisfaction de revendications corporatistes diverses, pour des privations de droits et d’avantages acquis, pour ci ou pour ça, les syndicats, dans différents secteurs, se soient mis en grève.
Il faut aller au-delà, pour comprendre, avant qu’il ne soit trop tard, que des problèmes d’ordre social liés au fait qu’une bonne frange de nos compatriotes ne trouvant pas à s’occuper, afin de s’assurer moyennant quelque revenu raisonnable, le minimum social, pourraient aussi conduire à des situations regrettables que nous ne souhaitons pas pour notre pays.
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Abbé Crépin M. Acapovi, directeur de publication La Croix du Bénin
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