1112 visiteurs en ce moment
L’ancien ministre de l’intérieur et de la sécurité publique du président Boni Yayi était sur l’émission ‘’Cartes sur table’’ de la radio Océan Fm, ce dimanche 09 décembre 2018. Invité à se prononcer sur le dossier Icc-Services et consorts inscrit au rôle à l’audience du 17 décembre 2018 de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Armand Zinzindohoué dit n’avoir rien à se reprocher et déclare être en paix avec sa conscience. « La justice m’a déjà blanchi dans cette affaire qui n’est rien d’autre d’un coup bas politique. Au terme de cette procédure, aucune charge n’a été retenue contre moi », a-t-il martelé. Armand Zinzindohoué informe avoir déjà tout subi et suivi toutes les étapes judicaires depuis l’autorisation de poursuites votée par les députés en Février 2013. Selon lui, cette affaire relève d’un triste passé. Il affirme cependant faire confiance en la CRIET pour enfin l’élucider.
Au sujet de la légalité de l’audience de la CRIET pour connaître du dossier ICC Services, l’ancien ministre de l’intérieur estime que cette Cour est dans son rôle et ne fait que suivre ce que disent les textes. Selon la loi instituant cette cour spéciale, explique-t-il, des affaires en cours qui entrent dans son champ de compétence peuvent lui être transférées. Il n’y a que des ignorants qui font de l’agitation autour de cette question, a souligné l’invité de Océan Fm.
A la question de savoir s’il peut être entendu à nouveau par la CRIET dans le dossier des structures illégales de placement d’argent, Armand Zinzindohoué soutient qu’en raison de sa qualité de ministre au moment des faits, il ne peut répondre de rien devant cette nouvelle juridiction. « Seule la Haute Cour de Justice peut écouter ou juger des ministres pour des faits qui leur sont reprochés dans l’exercice de leurs fonctions », a-t-il conclu.
F. Aubin AHEHEHINNOU