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Les crimes rituels : On ne cesse d’en parler chaque jour au Bénin. Ce sont les mineurs et les jeunes filles qui sont les principales victimes depuis quelques mois au Bénin. Assassinat par çi, viol par là. La situation interpelle les autorités béninoises mais également les parents et famille de ces jeunes filles et mineurs qui sont malheureusement, les proies faciles de ces criminels, acteurs principaux de ces activités ou pratiques macabres. Ils ont pour noms : Des féticheurs, des charlatans, des marabouts, des Gay man,… Le développement du cyber criminalité au Bénin, activité qui continue d’échapper au contrôle des structures en charge de la sécurité, est l’une des causes de ce drame qui persiste. Des jeunes à la quête du gain facile, attirent dans leur filet ou piège des jeunes filles séduites et attirées par les voitures de luxe qu’ils roulent et les grosses sommes d’argent qu’ils déboursent pour satisfaire leurs besoins et pour leurs plaisirs dans les grands restaurants et hôtels.
Cette aventure ou randonnée finit souvent dans les lieux ou endroits insoupçonnés où elles sont assassinées et leur sang récupéré et versé sur le fétiche dit « Klinsi » qui dit-on procure la richesse aux criminels. Des mineurs, des jeunes, hommes, femmes qui sont parfois portés disparus sont victimes de ces pratiques occultes et les féticheurs, charlatans ou marabouts seraient au cœur de ces crimes rituels. La situation est grave. Les autorités en charge de la sécurité doivent redoubler d’ardeur pour appréhender les auteurs, afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. Un recensement de tous ceux qui se disent guérisseurs, charlatans ou féticheurs connus ou qui travaillent dans l’ombre, s’impose.
Un dispositif spécial doit être mis en place pour détecter ou démasquer ceux qui commettent ces crimes et qui continuent d’échapper aux Forces de l’Ordre. Les parents doivent prendre leur responsabilité en main en aillant un œil rigoureux et attentif de jour comme de nuit sur leurs enfants, à domicile comme en dehors des maisons. Ils doivent prodiguer beaucoup de conseils aux jeunes filles imprudentes et à la recherche du gain facile.
Les crimes rituels sont aussi dangereux que les braquages ou les vols à mains armées. La situation interpelle donc, non seulement les autorités béninoises mais c’est également un devoir pour tous les citoyens de collaborer avec les forces de sécurité pour mettre hors d’état de nuire, tous ces crapules et indélicats qui pour gagner facilement l’argent, menacent et sacrifient la vie des paisibles populations béninoises.
Euloge R. GANDAHO
/Le Grand matin