473 visiteurs en ce moment
Après 26 mois à la tête du ministère de la santé, Alassane Séidou a passé le témoin à son successeur, Dr Benjamin Ignace Bodounrin Hounkpatin. La cérémonie s’est déroulée mardi nuit au ministère de la santé. Dans un bilan sommaire de son séjour à la tête de ce ministère, Allassane Séidou, a œuvré pour la lutte contre certaines maladies par la vaccination, la lutte contre les maladies à potentiel endémique, la création du Centre des opérations d’urgences sanitaires, les programmes de lutte contre les maladies prioritaires, et les maladies tropicales négligées. Pour ces différentes actions, il a invité son successeur à maintenir le cap.
Dans le domaine de la lutte contre les hépatites, le tabagisme, la traque aux faux médicaments et autres, des avancées significatives ont été notées. Il en est de même de celui des infrastructures et des équipements avec de nombreux travaux engagés ou à engager, comme c’est le cas avec le centre hospitalier de référence d’Abomey-Calavi, a relevé l’ex ministre de la santé.
Après ce bilan, Alassane Séidou, n’a pas manqué d’attirer l’attention de son successeur sur quelques priorités qu’il l’a invité à étudier avec promptitude. Il s’agit selon lui, de la réforme des évacuations sanitaires, la poursuite du processus d’acquisition des antigènes pour la vaccination, et la mise en concession de certains hôpitaux de zone.
Le ministre entrant de la santé, Benjamin Ignace Bodounrin Hounkpatin, a rassuré d’un engagement ferme à honorer la confiance placée en lui par le chef de l’Etat pour que le secteur puisse jouer convenablement son rôle. Pour lui, « la santé est la base de tout développement humain. L’impact de la santé est une donnée importante pour l’évaluation du développement. Je suis conscient que les défis sont énormes, mais pas insurmontables », a-t-il indiqué.
Le représentant des travailleurs du ministère de la santé, Adolphe Houssou, reconnaissant les efforts de l’ancien ministre, a souligné que tout n’aura pas été rose. Il a aussi loué les mérites du nouveau ministre qui, selon lui, est « une fierté des lutteurs ». « Nous avons l’obligation de vous accompagner », a-t-il lancé à ses collègues.
Benjamin Ignace Bodounrin Hounkpatin est un
agrégé en Gynécologie obstétrique, praticien hospitalo-universitaire au Centre hospitalier universitaire de la mère et de l’enfant Lagune (Chu-Mel) de Cotonou. Jusqu’à sa nomination, il était le médecin responsable du secteur des urgences et des références/contre-références du Chu-Mel de Cotonou.
F. A. A.