679 visiteurs en ce moment
Le président du parti Liberté-Démocratie pour la République, Franck Hessou, le président du mouvement Les murailles de la République, Mohamed O. Assogba et Epiphane Azon, président de l’Association des parents d’élèves, étaient les invités de l’émission ‘’Cartes sur table’’ de la radio Océan FM ce dimanche 4 Mars 2018. Au cœur des échanges, la situation sociale du pays marquée par les grèves dans l’administration, notamment le secteur de l’éducation.
Le président du parti Liberté-Démocratie pour la République, Franck Hessou, déplorant la situation a affirmé que la grève est un instrument du travailleur pour revendiquer ses droits. Mais le ‘’jusqu’auboutisme’’ ne nous conduira nulle part, a-t-il souligné. Selon lui, chacun doit pouvoir se prendre au sérieux pour que le Bénin décolle comme cela se doit.
Le président du mouvement Les murailles de la République, Mohamed O. Assogba, note pour sa part, un refus de dialogue des partenaires sociaux et leur volonté d’en découdre avec le pouvoir en place. Pour lui, être prêt pour les mouvements de grève, c’est aussi avoir le dos large pour endosser les conséquences.
Se prononçant sur les déclarations du ministre de la justice, Joseph Djogbénou qui a suscité beaucoup de réactions dans l’opinion, notamment dans le rang des syndicalistes, le président du mouvement Les murailles de la République, affirme que c’est une déclaration de fermeté et clarifie qu’il faut aller à la grève pour des droits acquis. Ce qui selon lui ne doit donner lieu à des défalcations sur salaire. Il a cité en exemple la grève dans le secteur de la santé. Pour lui, les agents de santé sont allés en grève parce qu’ils ne sont pas associés aux revendications les concernant. ‘’Où est donc le droit acquis ?’’, s’est-il interrogé. Le droit acquis, selon Mohamed O. Assogba relève du décret de 2015 portant statut particulier dont un mélange est fait aujourd’hui. Les syndicalises ont pour objectif de faire réussir un mouvement de grève, et ce faisant, ils installent l’insécurité sociale dans la cité, regrette-t-il.
Le président de l’Association des parents d’élèves, Epiphane Azon, dans la perspective a déploré la situation et a fait observer qu’on ne pourra pas faire disparaître le syndicalisme. L’essentiel pour lui demeure la reprise des classes.
F. Aubin AHEHEHINNOU