Le dossier qui défraie actuellement la chronique dans le milieu universitaire, est le retard observé dans le payement des bourses aux étudiants de l’Université de Parakou. Tour à tour, le Directeur de la programmation et le secrétaire général adjoint du ministère de l’enseignement supérieur sont montés au créneau la semaine dernière, pour montrer du doigt le Dg du Centre des œuvres universitaires de Parakou (Cous). En réaction aux accusations portées contre sa personne, monsieur Moussa Diallo Ibrahim a donné sa part de vérité dans ce dossier le vendredi dernier. Pour lui, il y a tentative de déstabilisation orchestrée de toute pièce pour nuire à un individu.

Suite à la sortie médiatique à Parakou la semaine dernière d’une mission du ministère de l’enseignement supérieur sur le retard dans le payement des bourses universitaires, le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales de Parakou, a apporté des démentis sur les accusations portées contre sa personne. Pour monsieur Moussa Diallo Ibrahim, il y a médisance, calomnie et méchanceté gratuite contre sa personne.

En effet, au cours de leur sortie médiatique à Parakou, le Dpp du ministère de l’enseignement supérieur Yaya Aboubacar, le Sga Sanni Doko et le directeur des bourses Galilou Abdoulaye ont fait état de ce que la totalité des fonds pour le payement des allocations et bourses universitaires de l’année 2012 sont mises à la disposition du Cous depuis mars dernier. Pour finir, ces cadres ont présenté le Dg Cous et ses collaborateurs comme de vulgaires individus sans aucune vertu et compétences, coupables de blocages du fonctionnent de l’administration.

A l’analyse des déclarations faites au cours de cette sortie médiatique, il apparait clairement que les cadres du ministère de l’enseignement supérieur dépêchés à Parakou, sont envoyés en mission pour jeter le Dg Cous en pâtures aux étudiants. A en croire monsieur Moussa Diallo Ibrahim, tous ceux qui ont évoqué ce dossier ne le maîtrisent guère. Ils sont de mauvaise foi, et veulent entraîner les étudiants dans des incitations au sit-ing et autres manifestations qu’ils ne pourront pas gérer.

Et pourtant

En sa qualité du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales de Parakou, monsieur Moussa Diallo Ibrahim n’est même pas signataire du chèque de payement. Il n’a pas géré ce dossier. Il était convalescent et c’est à son adjoint proche du cabinet, que le ministre de l’enseignement supérieur a donné autorisation pour exercer en lieu et place de l’ordonnateur indisponible.
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C’est seulement à la veille de la sortie médiatique des cadres, que le ministère a sorti une note de service qui rétabli monsieur Moussa Diallo Ibrahim dans ses prérogatives d’ordonnateur. Mieux, les 650 millions mis à la disposition du Cous Parakou en mars ont été géré par l’intérimaire nommé par le cabinet du ministre. Cette somme n’a permis qu’à payer que neuf mois de bourses.
Si selon les cadres du ministère cette somme pouvait payer les douze mois de bourses, il y a lieu de s’en prendre à l’intérimaire nommé par le cabinet du ministre.
Pourquoi alors le Dpp, le Sga et Directeur des bourses s’en prennent-ils à monsieur Moussa Diallo Ibrahim ?

Le bon sens.

Au lieu de calmer la situation, les émissaires dépêchés par le ministre François Abiola à Parakou dans le cadre du retard dans le payement des bourses aux étudiants, ont joué au pyromane. En réalité, le retard connu dans ce dossier se justifie en grande partie par l’indisponibilité de la liste des bénéficiaires au niveau du Cous Parakou. Pour quelles raisons, monsieur Moussa Diallo Ibrahim cadre A1-11, l’un des meilleurs du ministère reconnu par le ministre François Abiola, ne va-il pas payer aux étudiants leur allocation ?
En livrant aux étudiants, un cadre qui n’était pas associé à un dossier au départ, n’est-on pas en train de le nuire à des fins inavouées ?

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