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La Cour siégeant ce mercredi pour connaître du 30ème dossier inscrit au rôle de la première session d’assises de Cotonou, a condamné le sieur Abdou-Kader Rabiou, né en 1986, de nationalité nigérienne, à vingt (20) ans de travaux forcés, pour avoir commis en octobre 2014 dans une ruelle à Agontinkon à Cotonou, un crime de viol sur la petite écolière A. E..
Les faits remontent au 28 octobre 2014, selon les informations relayées par l’Abp. De retour de l’école, la petite écolière, âgée de dix (10) ans environ, a été interpellée dans une ruelle déserte du quartier Agontinkon, par le nommé Abdou-Kader Rabiou, ferrailleur de profession. Ce dernier plaqua la fillette contre une clôture et abusa d’elle sexuellement avant de s’enfuir.
Les appels au secours de la victime alertent les voisins qui réussirent à rattraper le violeur. Après avoir été interrogé par les officiers de police judiciaire sur les faits, ce dernier fut inculpé de viol sur mineure et de violences. L’instruction de l’affaire a conduit à sa mise en accusation et à son renvoi devant la Cour d’assises pour répondre des chefs d’accusation de viol sur mineure et de violences faites aux femmes.
L’audience s’est déroulée à huis-clos. A la phase de la délibération qui a été publique, la Cour a déclaré l’accusé coupable des faits qui lui sont reprochés et l’a condamné à vingt (20) ans de travaux forcés. Le ministère public quant à lui, avait requis contre l’accusé, dix (10) ans de travaux forcés, selon des sources proches du dossier.
En détention préventive depuis le 05 novembre 2014, l’accusé doit encore retourner en prison pour purger le reste de sa peine.
Sur demande de la tante de la victime se constituant partie civile et représentée par Me Hélène Kèkè-Aholou, la Cour a condamné Abdou-Kader Rabiou à payer cinq cent mille (500 000) francs CFA, au titre de dommages et intérêts des préjudices causés.
La Cour de céans était composée de Honoré Aloakinnou (Président), des assesseurs, M. Georges Toumatou et M. Armel Azodogbéhou. Le Ministère public était représenté par Mme Marie-Josée Patinvoh et Me Alain Kakpo a tenu la plume. Me Issiaka Moustafa était commis pour la défense de l’accusé.
Armel TOGNON
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