382 visiteurs en ce moment
Depuis un moment des informations les plus persistances font état de ce que le rapprochement entre Me Adrien Houngbédji et le Dr Boni Yayi aurait comme base secrète le soutien du gouvernement béninois à une éventuelle candidature du leader des Tchoco-Tchoco au poste de secrétaire général de la francophonie. L’idée en soi n’est pas mauvaise. Mais compte tenu de la géopolitique actuelle au sein de l’institution francophone, il est aisé d’ affirmer sans se tromper qu’une candidature d’un Etat de l’Afrique de l’ouest à ce poste ne peut aboutir. C’est le tour de l’Afrique centrale.
Les concertations sont actuellement ouvertes pour la succession de monsieur Abdou Diouf au secrétariat général de l’organisation internationale de la francophonie.
Après l’Afrique du Nord (Boutros Boutros Ghali), et l’Afrique de l’Ouest (Abdou Diouf) à deux reprises, c’est le tour de l’Afrique centrale d’assumer la plus haute fonction au sein de l’Organisation francophone.
En effet, lors des récentes élections à ce poste, l’Afrique centrale avait retiré la candidature du congolais Henri Lopez au profit de l’Afrique de l’Ouest. A l’époque, Abdou Diouf venait de quitter le pouvoir. Afin de permettre à Abdoulaye Wade fraichement élu à la tête de son pays, de régler un problème de politique intérieure au Sénégal , les Chefs d’Etat avaient à l’époque exhorté le Congo à retirer sa candidature. Ce qui fut fait sans aucune objection de la part du Président Denis Sassou Nguesso.
Plus de huit années après le sacre de monsieur Abdou Diouf, les mêmes chefs d’Etat sont toujours en fonction et une situation analogue à celle du Sénégal semble se dessiner avec un autre État ouest africain qui assure également la présidence de l’Union africaine.
Par rapport à cette situation, la question se pose de savoir pour quelle raison l’Afrique centrale va-t-elle encore se sacrifier au profit d’un autre État de l’Afrique de l’Ouest comme ce fut le cas il y a quelques années ?
Or lorsqu’on ajoute à cette interrogation le pavé jeté dans la marre par le Gabon à quelques jours du sommet de Kinshasa par rapport à son projet d’introduction de l’anglais dans ses écoles primaires, on peut conclure sous réserve d’autres considérations diplomatiques, que plus rien ne pourra ébranler le lobbying des pays de l’Afrique centrale pour la désignation du prochain secrétaire général de l’OIF.
Les carences diplomatiques du Bénin
Les échecs consécutifs du Bénin lors des récentes élections du secrétaire général de l’Unesco, de l’organisation internationale du travail et de la Cedeao permettent de se rendre à l’évidence.
Le régime du changement promet son soutien. Fait semblant d’accompagner et communique autour du sujet. Mais ne fait rien en réalité. Par conséquent, le Chef de l’Etat, actuel président en exercice de l’Union Africaine est mis à l’épreuve. Il doit peser de tout son poids pour faire élire son opposant à l’Oif. S’il réussit ce sera à son honneur. Impossible n’est pas béninois.
Judicael ZOHOUN
www.24haubenin.info ; L’information en temps réel
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel