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Le sieur Mamadou, la trentaine bouclée, jeune commerçant au grand marché de Dantokpa, tombe sur une fille du nom de Marie, élève dans un collège de la place. C’était au cours d’une promenade, un samedi après-midi du mois de novembre de l’an passé. Alors que sa nouvelle conquête revenait du domicile d’une de ses copines.
(Par Edson Adé )
Après avoir fait la connaissance de la pimpante Marie, suffisamment garnie et d’une beauté radieuse, Mamadou prit le soin d’appâter la sirène en lui proposant une sortie la même soirée, dans le but, dit-on, de mieux se connaître.
La demoiselle accepta. Dès la de la tombée nuit, les deux complices se retrouvèrent dans un maquis pour savourer leur première rencontre. Mamadou qui nourrissait le désir de curer rapidement le « fond de la marmite » fut rejeté sur le champ par la fille. Depuis, Mamadou comprit, malgré ses moyens mis sur la table, que tous les fonds de cuisses ne sont pas à explorer, séance tenante.
Tout compte fait, une amitié vit le jour entre Mamadou et Marie. Mamadou ne tarda pas à faire la connaissance des parents de sa nouvelle conquête. Orpheline de père et de mère, elle vivait avec sa tante maternelle (veuve) et l’une de ses filles. Une dévergondé répudiée pour d’adultère. Le brave Mamadou décida sans plus tarder à épouser Marie. Les négociations allèrent bon train.
Il se trouve seulement qu’il y a des faveurs désagréables, surtout si vous êtes courageux et que c’est votre belle-sœur qui les met en évidence. En clair, dans la soirée du samedi du 19 mai dernier, Mamadou en a fait les frais lorsqu’il débarqua chez sa dulcinée. Ce jour-là, la maison était déserte. Depuis les toilettes, la cousine de Marie l’invita à prendre « place au salon. Votre chérie ne tardera pas à venir », dit-elle d’une voix câline.
Elle savait pertinemment que Marie était avec sa tante chez un oncle. De retour des toilettes, elle salua Mamadou, entra dans la chambre à coucher et appela au secours. Le bonhomme pénètre furtivement dans la piaule. Il ne crut, ni à ses oreilles ni à ses yeux quand la cousine qui avait toujours sa serviette à la taille lui tendit une pommade et lui demanda de lui masser le dos. Boule de gomme ! Après moult hésitations, l’épreuve commença pour Mamadou.
Il se tenait derrière un derrière cambré au bord du lit d’où la putain le pria de faire comme si c’était Marie. Doucement, sa main tremblotante descendit jusqu’aux fesses de la décomposé cousine. Mamadou se libéra. Car, son genou était debout et il ne tarda pas à défaire sa ceinture. Au moment où il était presque au 7e ciel, il entendit du bruit dans le salon. C’était la malheureuse Marie et sa tante. Elles se précipitèrent dans la chambre à coucher pour constater que c’était trop tard. Car, le lion avait déjà saisi la biche. « Je savais que ma fille ne résiste pas devant un homme.
On dirait qu’elle est maudite. Tu ne passes pas la nuit chez moi », déclara la tante de Marie qui versa de la bouillie sur Mamadou, quittant les lieux en regardant le bout de ses orteilles à deux semaines d’une nuit de noces parties en l’air. Sa conquête en avait décidé ainsi…
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