Le Parti socio-démocrate traverse une mauvaise passe. Depuis que le député Emmanuel Golou a pris la tête de ce parti, les militants n’ont plus jamais travaillé avec sérénité. Le parti subit depuis lors des pertes. Le 13 août 2014, le Secrétaire national adjoint du parti Richard Dégbéko a raccroché. Sa collaboration avec le président du Psd était devenue difficile. Sa sortie n’était que le début d’une longue saignée.

De sources informées, de nouvelles démissions interviendront dans les prochains jours. Selon nos sources, c’est la gestion du président Golou qui est la base de la crise. On lui reproche de s’écarter des valeurs fondamentales du parti. Chez les socio-démocrates, il existe désormais deux camps que tout oppose. Le président Emmanuel Golou aurait réussi à diviser le parti. Il y a les militants qui le suivent dans sa gestion décriée et ceux qui sont classés comme les proches de l’ancien président Bruno Amoussou. 

Nos sources informent que les membres très influents qui sont sur le point de démissionner sont pour la plupart du camp fidèle à Amoussou. L’autre raison qui justifie ce climat délétère, à en croire les mêmes sources, c’est que Emmanuel Golou nourrit les ambitions de présidentiable. Il compte se présenter à la présidentielle de 2016 sans avoir obtenu le soutien des membres de son parti. On confie qu’il veut le faire même contre l’avis de l’Union fait la Nation, la plus grande alliance politique de l’opposition à laquelle appartient le Psd ; une alliance dirigée par Bruno Amoussou. Le Psd est donc menacé et risque de voler en éclat.