Qu’il vous souvienne, le Professeur de rang magistrat en droit, Victor Topanou s’est prononcé sur la lettre de l’Union fait la Nation (Un) invitant le Président américain, Barack Obama à s’intéresser sur la crise sociopolitique au Bénin, sur une chaîne de radio de la place, il y a quelques jours. Il a estimé que la démarche de l’Un n’était pas bonne, car les Béninois peuvent résoudre leurs problèmes à l’interne, surtout que leur pays est indépendant depuis 1960.

Cette position de M. Topanou n’a pas plu au syndicaliste du ministère des Transports. Royaliste plus que le roi, ceci à la place des ténors de l’Un, Jacques Ayadji a traité de tous les noms le président du Fur sous prétexte qu’il avait pactisé avec le régime Yayi pour y avoir été ministre de la Justice.

Il est allé jusqu’à dire que le Professeur Topanou doit s’expliquer sur l’affaire de la disparition mystérieuse de Pierre Urbain Dangnivo, un cadre du ministère de l’Economie et des finances. Piqué au vif par ces déclarations mensongères sur sa personne, Victor Topanou a violemment répondu à son détracteur qui n’est autrement que Jacques Ayadji. Dans un premier temps, le président du Fur a souligné qu’il n’est pas comptable de l’affaire Dangnivo. « Je suis sorti en juin 2010. L’affaire Dangnivo s’est éclatée en août 2010… », a-t-il déclaré pour démentir les allégations de Jacques Ayadji qui, selon ses propos, fait preuve d’inculture générale et de myopie intellectuelle dans ses analyses. « Ce monsieur doit être méprisable. Il a tenu des propos mensongers et intolérables. Il doit être d’une culture faible. Il est devenu un danger pour la société. Ce monsieur se croit tout permis… », s’est indigné le Professeur Victor Topanou. Au cours de l’émission, ce dernier s’est également prononcé sur le dernier remaniement ministériel du Président Yayi Boni. « Ce remaniement pouvait laisser croire que le Chef de l’Etat n’était pas dans la logique d’un troisième mandat avec le départ du ministre de l’Agriculture… », a-t-il fait savoir.

Selon ses propos, le Président Yayi ne fera pas plus de deux mandats qu’il veuille ou non. « La Constitution a prévu que nul ne peut faire plus de deux mandats. On ne peut pas toucher la Constitution, si l’on n’a pas une majorité de trois quarts à l’Assemblée nationale… », a déclaré M. Topanou pour montrer qu’il est pratiquement impossible au Chef de l’Etat de réviser la Constitution. Il faut rappeler que le Professeur Topanou est le seul candidat déclaré pour la prochaine élection présidentielle au Bénin.